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Développement durable - Sommet de la ville durable : les élus de 64 nationalités sont attendus

A deux semaines de l'événement, le programme définitif du sommet mondial de la ville durable, qui se tiendra à Nantes du 25 au 27 septembre, est enfin tombé. Sa plénière d'ouverture verra intervenir Patrick Rimbert, maire de Nantes, et la plénière de clôture Philippe Martin, ministre de l'Ecologie. Au cabinet de ce ministre, on explique que ce sommet formera un complément idéal à la conférence environnementale qui aura lieu une semaine plus tôt mais "n'abordera pas ce thème pourtant cher au ministère". Parmi les autres ministres présents, Cécile Duflot interviendra le 27 septembre lors d'une conférence sur le thème de la dégradation des sols, un enjeu dont la Commission européenne, qui peaufine pour l'an prochain une directive sur le sujet, viendra éclairer les contours. La veille, Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, aura révélé quelle "marque ombrelle" sera dédiée à la ville durable au sein de la fédération d'acteurs à l'export, France international, qu'elle s'apprête à lancer. Sur la centaine d'intervenants prévus, 60% seront étrangers. Sont notamment attendus des maires ou adjoints au maire peu habitués à fréquenter ce genre de grand-messe, par exemple ceux de Kaboul, de Tombouctou, de Port-au-Prince (Haïti) ou de Medellin (Colombie). C'est dire les difficultés d'organisation posées. "Heureusement, le ministère des Affaires étrangères nous a appuyé dans l'obtention des visas", confie Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique et président du conseil d'orientation stratégique de ce sommet. 

Financement et gouvernance

Ce temps fort de la rentrée, qui propose une centaine d'ateliers de travail sur des thématiques aussi diverses que l'habitat participatif, l'agriculture périurbaine, la ville zéro carbone, les monnaies locales, la formation ou le gisement d'emplois dans la ville durable et comprend quelques conférences accessibles au grand public, s'inscrit par ailleurs dans l'agenda des négociations internationales et la préparation d'autres grands rendez-vous (21e conférence des parties sur le climat qui aura lieu en 2015 à Paris, conférence Habitat III de 2016, etc). En parallèle, des réseaux européens ou internationaux en ont profité pour "greffer" à l'événement des réunions qui alimenteront également les débats. Au final, ces trois jours s'annoncent bien remplis et le programme, riche et chargé, comporte tellement de ramifications qu'il a été rebaptisé "matrice". "Mais certains enjeux qui intéressent plus particulièrement les élus dominent nettement dans la programmation, les solutions de financement en matière de transition énergétique notamment, ou encore les problèmes de gouvernance. En aucun cas surtout, nous ne serons là pour nous lamenter, une vision optimiste et pragmatique s'imposera", conclut Ronan Dantec.