En bref - Santé : les délégués à l'accès aux soins ont un an pour trouver des solutions
Le 15 novembre, Agnès Buzyn a remis leur lettre de mission aux trois délégués à l'accès aux soins. La désignation de ces trois délégués est intervenue dans le cadre du lancement du plan de lutte contre les déserts médicaux, présenté le 13 octobre dernier par Edouard Philippe et la ministre des Solidarités et de la Santé (voir notre article ci-dessous du même jour). Il s'agit en l'occurrence de Sophie Augros, médecin généraliste et présidente du Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (ReAGJIR), d'Elisabeth Doineau, sénatrice (Union centriste) de Mayenne et vice-présidente de la commission des affaires sociales, et de Thomas Mesnier, député (LREM) de Charente et médecin urgentiste.
La mission des délégués à l'accès aux soins comprend trois volets : rencontrer l'ensemble des acteurs concernés en régions, en lien avec les agences régionales de santé (ARS), faire remonter les expériences réussies de chaque territoire et identifier les difficultés et les freins, le cas échéant et, enfin, être force de proposition auprès du comité ministériel présidé par Agnès Buzyn, pour l'adaptation éventuelle du plan et de ses principales mesures. Leur mission s'inscrit ainsi dans la logique du plan de lutte contre les déserts médicaux, qui s'appuie sur "une démarche partant des territoires et associant l'ensemble des acteurs du parcours de soins : professionnels de santé, collectivités territoriales, élus locaux et usagers".
Les trois délégués ont un an - jusqu'en décembre 2018 - pour mener à bien cette concertation et remettre à la ministre des Solidarités et de la Santé un rapport assorti de propositions d'actions.