Risque inondations : pour l'AMF, "la mobilisation nationale reste indispensable"

Dans un communiqué diffusé ce 25 juin, l'Association des maires de France (AMF) "exprime son soutien et sa solidarité" à toutes les populations et les élus concernés par les inondations de ces derniers jours. La Mayenne et le Maine-et-Loire ont été fortement touchés par de violentes précipitations. À Craon jeudi 20 juin, l’Oudon a atteint des niveaux bien au-delà de la crue historique, générant évacuations et dégâts matériels importants et le ministre de la Transition écologique a annoncé ce 21 juin la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle (lire notre article). En Isère, les fortes pluies du week-end ont totalement isolé un village, en détruisant une route départementale, coupant la Bérarde, hameau de Saint-Christophe-en-Oisans du reste du monde. Dans la nuit du 24 au 25 juin, dans les Alpes-Maritimes, c’est la commune de Saint-Martin-Vésubie, déjà lourdement touchée en 2020 par la tempête Alex, qui a dû évacuer une cinquantaine de personnes et vu certains ouvrages provisoires emportés par les flots.

"Ces événements climatiques nous rappellent la permanence des risques naturels", souligne l'AMF. Selon l'association, "la prévention des risques majeurs et la gestion des crises restent l’affaire de tous et méritent une mobilisation nationale à la hauteur des enjeux". David Lisnard, son président, demande ainsi "l’accélération des procédures de travaux concernant les zones sinistrées, pour assurer la sécurité des personnes et des biens lors de nouvelles précipitations et pour rendre accessible au plus vite les secteurs totalement isolés" ; "la mobilisation de financements suffisants pour soutenir les élus dans la reconstruction de leur commune afin d’éviter de nouveaux drames" ; "la mise en place d’une force spéciale nationale pour accompagner les élus en gestion de crise et en post-crise" et "la mise en consultation du programme national d’adaptation au changement climatique (Pnacc3) dans les meilleurs délais permettant d’entendre la voix des élus locaux".