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Relance de l'industrie : 150 millions d'euros pour former les salariés

Le ministère du Travail a annoncé le 18 janvier 2021 avoir signé avec l'opérateur de compétences interindustriel (Opco 2i) une convention mobilisant 150 millions d'euros du FNE-Formation pour former 25.000 salariés travaillant dans des entreprises fragilisées par la crise. Une première.

Il s'agit, selon le ministère du Travail, de la première convention signée avec un opérateur de compétences pour soutenir la politique de l'emploi dans le cadre de France Relance qui "mobilise des moyens importants pour former les salariés actuels et futurs du secteur industriel et les doter des compétences nécessaires".
Dans le cadre du fonds national pour l'emploi (FNE-formation), une enveloppe de 700 millions d'euros doit financer 100.000 formations "aux métiers d'avenir" et "préparer l'industrie de demain dans les secteurs du digital, de la santé et de l'écologie". 
270 millions d'euros sont investis pour financer des formations qualifiantes par alternance en vue d'adapter les compétences et de reconvertir les salariés, dans le cadre du dispositif Pro-A et enfin 1 milliard d'euros sont engagés dans la formation des salariés placés en activité partielle.
L'accord conclu le 18 janvier 2021 entre Élisabeth Borne, ministre du Travail, Alexandre Saubot, Pierre-Michel Escaffre et Stéphanie Lagalle-Baranès, respectivement président, vice-président et directrice générale de l'Opco 2i, porte sur la mobilisation de 150 millions d'euros du FNE-Formation abondé par l'État pour "accompagner l'évolution des compétences des salariés dans le cadre de la relance du secteur industriel". 

"Répondre à la diversité des situations" 

Ce nouveau budget formation doit financer 25.000 parcours de formation pour les salariés des 32 branches professionnelles membres de l'Opco 2i. Ces formations s'adressent aux salariés en activité partielle de droit commun ou en activité partielle de longue durée, "mais aussi, ajoute le ministère du Travail, à tous les salariés des entreprises confrontées à une baisse d'activité ou à des mutations économiques".
Si l'objectif de cette convention est pour Alexandre Saubot de "faciliter le rebond de l'industrie en permettant aux entreprises d'anticiper les besoins en compétences et de créer les conditions de développement pour leurs salariés", Pierre-Michel Escaffre y voit la possibilité de "répondre à la diversité des situations pour la sécurisation des parcours professionnels des salariés : problématiques de reconversion dans l'entreprise, parcours de formation certifiants, développement des compétences spécifiques liées au contexte de crise sanitaire et accompagnement des mutations pour l'industrie".