Une réalisation Banque des Territoires

Financement du quartier bas carbone ZAC Pirmil-Les Isles (Nantes Métropole)

Financement d’un quartier bas carbone durable et inclusif. Au programme : matériaux biosourcés, mobilité douce et gestion circulaire des terres.

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En bref

Frise chronologique

Chiffres clés

Terres fertiles produites sur site 35000 m³

Arbres / arbustes plantés pour rafraîchir le quartier (secteur Basse-lle) 17000

Part modale cible du vélo 50 %

A retenir

Construction avec une approche bas carbone utilisant des matériaux biosourcés

Création d’un quartier accueillant jusqu'à 8 000 habitants et générant 2 000 à 4 000 emplois, et préservant l’accessibilité sociale au logement

Promotion d’un « quartier sans voiture », où l’usage du vélo est fortement encouragé

Montage du projet

  • Subvention France 2030 : 8,72 M €

Zoom

ZAC Pirmil-Les Isles : la métropole de Nantes construit la ville de demain

Située à deux kilomètres seulement du centre-ville, la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) Pirmil-Les Isles est une ambitieuse opération pilotée par Nantes Métropole Aménagement. Le futur quartier de la Basse Île qui s’y construit s’étendra au bord de la Loire, à cheval sur les communes de Nantes et Rezé, et accueillera 7 000 à 8 000 résidents. Sa construction devrait aussi générer 2 000 à 4 000 emplois.

L’objectif du projet ? Prouver que la réduction de l’empreinte carbone des quartiers permet de créer des villes responsables et résilientes… sans sacrifier l’attractivité et l’accessibilité sociale. Pour le réaliser, Nantes Métropole Aménagement s’est associée à plusieurs partenaires :


Lancée en 2024, la construction de la première phase sur le secteur Basse-Île se poursuivra au moins jusqu’en 2031.

L’innovation au service de l’urbanisme responsable

L’innovation est au cœur du projet de Pirmil-Les Isles, tant sur le plan de la construction que sur celui des futurs usages. Elle doit permettre au projet d’atteindre ses objectifs en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, de consommation d’énergie et de sobriété foncière.

Ceux-ci incluent notamment :

  • une réduction de l’empreinte carbone de la construction de 30 % ;
  • une réduction des émissions liées aux déplacements de 72 % ;
  • une diminution de moitié de la consommation d’énergie du quartier.

Pour favoriser une construction écologique, les partenaires favorisent l’usage de matériaux biosourcés (le bois, la paille, le chanvre…) et leur réemploi. Côté mobilité, le projet prévoit un « quartier sans voiture ». Il vise une part modale de 50 % pour le vélo !

Pirmil-Les Isles prévoit aussi une opération de renaturation du terrain, entre autres pour faire face au réchauffement climatique.

Au programme :

  • la création d'une plateforme de gestion circulaire des terres pour transformer des déblais en 35 000 m³ de terres fertiles ;
  • la plantation de 17 000 arbres issus de cultures locales sur le secteur de Basse Ile ;
  • le développement de nouvelles pratiques pour maximiser l’effet rafraîchissant des plantes ainsi que leur résistance au réchauffement climatique.

À travers ces actions, les acteurs du projet prouvent leur engagement contre le réchauffement climatique et en faveur d’un développement durable des zones urbaines.

Le financement d’un quartier bas carbone par la Banque des Territoires

Les solutions innovantes qu’il intègre ont permis à Pirmil-Les Isles de se démarquer : il est lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt Démonstrateurs de la ville durable (dans le cadre du plan d’investissement France 2030). Opéré par la Banque des Territoires pour le compte de l’État, ce dernier subventionne les projets locaux qui innovent en matière de sobriété, résilience, inclusion et productivité urbaines. Plus précisément, il finance la mise en pratique de ces innovations et facilite leur réplication à l’échelle nationale.

Grâce aux 8,72 millions d’euros alloués, Pirmil-Les Isles bénéficie donc d’un soutien pour :

  • la construction bas carbone de 670 logements avec des matériaux biosourcés ;
  • le développement d’immeubles adaptés aux vélo-cargos ;
  • le déploiement de la stratégie paysagère du futur quartier, autour de la plateforme de gestion des terres et des pratiques développées contre le réchauffement climatique.

Le quartier de Basse Île est résolument la ville de demain – celle des 10 ou 20 ans à venir – que nous inventons aujourd'hui.

Johanna Rolland, Présidente de Nantes Métropole, Maire de Nantes

Les acteurs