TICE - Quarante sites pilotes de visioconférence pour l'apprentissage de l'anglais dans les écoles
Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, vient de retenir les quarante premiers sites pilotes de l'opération "1.000 visioconférences pour l'école" destinée à soutenir l'apprentissage précoce des langues dans les écoles primaires. Annoncé à Elancourt lors de la dernière rentrée, ce plan vise à favoriser l'apprentissage de l'anglais, en faisant dialoguer en visioconférence les élèves avec des locuteurs natifs. Il prévoit un déploiement en deux temps : la première étape doit expérimenter différentes solutions techniques et pédagogiques de visioconférence dans 20 sites pilotes ; la seconde doit s'étendre au 980 autres sites dès la rentrée 2008. Suite à l'appel à projets, lancé en novembre dernier par Xavier Darcos, destiné à identifier les sites expérimentaux qui fonctionneront dès maintenant, le ministère a reçu plus de 120 dossiers de candidature fin décembre 2007. Conséquence : ce ne sont pas 20 mais bien 40 sites pilotes qui devraient entrer rapidement en fonctionnement dans 25 villes d'Amiens à Nice et de Rennes à Besançon, en passant par Limoges, Caen, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Lyon, la Réunion et Paris.
Les critères de sélection des écoles ont pris en compte les solutions pédagogiques proposées, les solutions techniques dans le respect des grands standards du marché, l'expérience des enseignants dans l'enseignement de l'anglais et dans l'utilisation de la visioconférence, l'engagement de la collectivité pour la prise en charge des coûts éventuels liés à l'infrastructure de télécommunication (prises réseau, prises électriques, raccordement à internet à un débit montant et descendant suffisant), ainsi que l'engagement de l'académie (inspection académique et rectorat) dans le suivi de l'expérimentation et dans l'accompagnement pédagogique. Les dossiers retenus bénéficient d'un financement par l'Education nationale de l'équipement et du fonctionnement de leur solution pour la durée de l'expérimentation, mise à part les coûts relatifs à l'infrastructure qui restent à la charge des collectivités locales. En échange, les écoles retenues s'engagent à produire des comptes rendus d'activité.
Luc Derriano / EVS