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En bref - Projet de loi Avenir professionnel : l'Udes demande des ajustements pour un meilleur accompagnement des personnes

Dans un communiqué du 27 avril, l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) demande des "ajustements" au projet de loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" présenté en conseil des ministres le jour même (voir notre article du 27 avril 2018). "Il serait illusoire de penser que les personnes, et notamment les plus fragiles, soient en capacité de choisir, définir et mettre en œuvre leur formation sans un accompagnement fort, soit de l’employeur, soit de l’opérateur de compétence, soit des intermédiaires de l’emploi qui doivent garder un rôle central d’intermédiation", commente en particulier Hugues Vidor, président de l'Udes.
"L’Union souhaite que l’employeur puisse continuer à accompagner le salarié dans sa démarche de formation afin notamment d’encourager les publics les plus fragiles à s’en emparer". L'Udes rappelle que "actuellement, dans l’ESS, 70% des demandes de CPF [compte personnel de formation, ndlr] sont co-construites entre l’employeur et le salarié". Pour les publics fragiles, l'Union propose "la création d’un contrat de professionnalisation–inclusion ouvert aux demandeurs d’emploi de faible niveau de qualification mais pas nécessairement exposés à des difficultés sociales" et, plus globalement, le renforcement de la formation des personnes en parcours d'insertion. Pour une meilleure prise en compte des spécificités de l'ESS, elle plaide pour la mise en place "d’un opérateur de compétence sectoriel multi-filières dans l’économie sociale et solidaire, la santé, la protection sociale, le logement social".
L'Udes demande par ailleurs que les associations, jusque-là exonérées de taxe d'apprentissage, obtiennent une compensation financière pour le fait qu'elles seront désormais soumises à la contribution unique apprentissage et formation professionnelle.