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Sport / Budget - Pour l'Andes, les communes "ne pourront assumer à elles seules les dépenses liées au sport"

A la suite des différentes annonces en matière budgétaire pour le sport français (lire notre article du 10 septembre 2018 ci-dessous), et les nombreuses réactions au sein de son réseau, l’Association nationale des élus du sport (Andes) a fait part de sa "profonde inquiétude et de ses craintes pour l’avenir du sport français", dans un communiqué daté du 12 septembre.
L'association estime que le budget du sport de l’Etat, qui est selon elle "le plus faible de la Nation avec 0,13% du PIB", sert "à nouveau de variable d’ajustement" après l'annonce d'une nouvelle baisse de 6,2% du budget du ministère des Sports pour 2019.
En outre, le "recentrage de l’Etat vers le sport de haut niveau et son désengagement avéré vis-à-vis de ses missions vers le sport pour tous auront des conséquences sur le maintien du service public du sport dans les territoires", prévient l'Andes. Et l'association d'ajouter que "les communes [premiers financeurs publics du sport en France, avec plus de 12 milliards d'euros de dépenses par an, ndlr] ne pourront assumer à elles seules les dépenses liées au sport, avec notamment la charge et l’enjeu majeur de la rénovation d’un parc sportif vieillissant [...]".
Au-delà des chiffres et de la conjoncture, l’Andes se déclare "consciente de la nécessité de revoir en profondeur l’organisation générale du sport en France, son efficience et l’optimisation des moyens publics et privés". A ce titre, elle soutient la mobilisation générale du mouvement sportif "dans l’objectif d’obtenir des moyens adéquats de financement du sport français avec le déplafonnement des taxes affectées au sport, et souhaite aller plus loin encore" (lire notre article du 28 août 2018 ci-dessous).
L'association annonce enfin qu'elle définira sa stratégie globale lors de son prochain conseil d’administration, qui se tiendra à Lyon le 20 septembre.