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Développement durable - Ports de plaisance exemplaires : le ministère de l'Ecologie réitère son appui

Au vu des bons résultats apportés par sa première phase, le ministère de l'Ecologie vient de confirmer la poursuite de son appui aux projets conciliant, dans les ports de plaisance, l'intégration environnementale à la recherche de nouvelles capacités d'accueil des bateaux.

C'était un appel à projets, cela devient un concours national : visiblement satisfait de la dynamique impulsée, entre 2009 et 2011, par son soutien aux collectivités de métropole et d'outre-mer innovant dans leurs ports de plaisance, tout en misant sur leur meilleure intégration d'un point de vue environnemental, le ministère de l'Ecologie récidive quatre ans après en poursuivant dans le même esprit sa démarche. Chaque année, une dizaine de lauréats avaient été retenus, soit un candidat sur trois en moyenne. Aménagement d'une capitainerie en utilisant des éco-matériaux dans le port fluvial de Valenciennes (Nord), création d'un port à sec de 450 places, donc sans avoir à toucher au trait de côte, à Sérignan (Hérault), réaménagement des pontons pour améliorer l'approvisionnement en eau sur le port de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes)… "En partenariat avec la Fédération des industries nautiques, le premier appel à projet a permis de soutenir les études préalables de 30 projets portuaires, fluviaux ou maritimes. Gestion des déchets et des eaux noires, maîtrise des énergies, protection du trait de côte, intégration paysagère : ils devaient relever d'une démarche de développement durable et d'intégration environnementale", communique-t-on au ministère. Du bilan tiré, il relève que les études financées - l'enveloppe était de 1,7 million d'euros – n'ont pas servi à rien et que "la plupart des collectivités territoriales aidées ont conduit leur projet à son terme".

Logique de continuité

Cette "nouvelle étape" donc, ce concours auquel les collectivités peuvent participer jusque fin juillet, poursuit ainsi le même double objectif : services et capacités d'accueil doivent progresser dans ces ports, et le respect de l'environnement avec. L'un des critères : explorer des "solutions émergentes en matière d'infrastructures portuaires ou d'accessibilité à la mer". Mais aussi "favoriser l'émergence de nouvelles pratiques écoresponsables et répondre aux besoins des pratiques de plaisance ne nécessitant pas d'infrastructures lourdes". L'association des élus du littoral (Anel) fait partie du jury et Voies navigables de France (VNF) est, comme en 2009, partenaire du concours. Celui-ci distinguera moins de projets portuaires que le précédent, environ cinq par an. Les premiers seront connus début décembre prochain.