PLF 2024 - Un effort prolongé en faveur de l’emploi des jeunes
L’enveloppe de la mission "Travail et emploi" inscrite au projet de loi de finances pour 2024, en hausse de 8%, vise à poursuivre l’effort du gouvernement en faveur de l’apprentissage. 300 millions d’euros seront aussi versés à Pôle emploi dans le contexte du projet France Travail.
En hausse de 8% avec 22,4 milliards d’euros par rapport à l’année précédente, l’enveloppe de la mission "Travail et emploi" poursuit le cap fixé par le gouvernement ces dernières années sur le volet de l’emploi des jeunes.
L’objectif de 300.000 contrats d’engagement jeunes est reconduit pour l’année 2024. En revanche, l’enveloppe en faveur de l’apprentissage augmente : 3,9 milliards d’euros seront consacrés à l’aide à l’embauche des apprentis soit 400 millions d’euros de plus qu’en 2023. Le soutien à France compétences se traduira lui-aussi par une subvention rehaussée à 2,5 milliards d’euros en 2024, contre 2 milliards l’année dernière toujours dans cette perspective d’atteindre le million d’entrées en apprentissage d’ici à la fin du quinquennat.
En accord avec les régions, l’enveloppe consacrée aux régions pour la formation des demandeurs d’emploi diminue, s’élevant à 1,1 milliard d’euros dans le PLF 2024. Le gouvernement s’engage à consacrer un total de 3,9 milliards d’euros d’ici à 2027 dans le cadre de ces pactes régionaux.
Des crédits pour France Travail
Le projet France Travail se traduira, lui, par 300 millions d’euros supplémentaires affectés à Pôle emploi qui verra ses effectifs renforcés de 300 équivalents temps plein et ce, afin de renforcer en particulier l’insertion des bénéficiaires du RSA.
Le dossier de presse signale en outre une enveloppe de 170 millions d’euros de crédits "au titre de la contractualisation avec les conseils départementaux pour la mise en place de France Travail, le déploiement des expérimentations visant à intensifier l’accompagnement des bénéficiaires du RSA et la poursuite des conventions d'appui à la lutte contre la pauvreté et l'accès à l'emploi".
Le soutien à l’insertion par l’activité économique et aux entreprises adaptées s’élèvera lui à 1,5 milliard d’euros. En revanche, le volume de contrats aidés est, lui, en forte baisse, passant de 111.150 en 2023 à 82.000 en 2024. Un montant que le ministère du Travail justifie par la baisse du chômage.