Métiers en tension : le gouvernement veut concrétiser les plans d’action des branches professionnelles
La ministre du Travail Elisabeth Borne mandate l’inspecteur général des affaires sociales honoraire Philippe Dole pour aider les branches professionnelles à concrétiser les engagements en matière d'attractivité des métiers et de développement des compétences.
Mobilisé depuis 2020 sur le chantier des "métiers en tension", le gouvernement veut que les réflexions des secteurs d’activité voulant résoudre leurs difficultés de recrutement se concrétisent. Après avoir missionné l’inspecteur général des affaires sociales honoraire Philippe Dole, en mars 2021, pour accompagner les branches professionnelles vers l’adoption d’engagements à ce sujet, ce dernier est à nouveau mandaté pour s’assurer de leur mise en œuvre.
Cinq branches professionnelles ont en effet signé, avec l’État, des "chartes de développement de l’emploi et des compétences". Il s’agit des transports routiers de marchandises et activités auxiliaires, de la boulangerie artisanale et pâtisserie artisanale, de la charcuterie de détail, de la charcuterie et traiteurs, ainsi que du numérique. Les représentants des transports se sont par exemple engagés à développer l’orientation vers ces métiers, à adopter des mesures améliorant les conditions de travail et les rémunérations, à renforcer les liens entre les employeurs et le service public de l’emploi ou encore à renforcer le recours à l’apprentissage.
Il s’agira, pour Philippe Dole, d’aider à la concrétisation de ces engagements en lien avec les administrations du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, ainsi que du service public de l’emploi. Un bilan est attendu pour octobre 2022. Le président de l’Afdet (Association française pour le développement de l’enseignement technique) a également pour mission d’appuyer les partenaires sociaux "en vue de négociations sur la qualité de vie au travail ou sur l’attractivité des métiers".