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Education - Martin Hirsch est nommé haut commisaire à la Jeunesse

En présentant ses voeux aux enseignants devant près de 600 personnes, élus et personnels de l'Education nationale le 12 janvier à Saint-Lô (Manche), Nicolas Sarkozy a annoncé la nomination de Martin Hirsch aux fonctions de haut commissaire à la Jeunesse, pour répondre "à la crise de l'avenir" ressentie par les jeunes et mener à bien la réforme du lycée reportée à la rentrée 2010. Martin Hirsch conserve ses fonctions de haut commissaire aux Solidarités actives. Cette nomination modifie les attributions du secrétaire d'Etat Bernard Laporte, qui ne conserve plus que les Sports et la Vie associative.
Le chef de l'Etat a également réaffirmé sa volonté de poursuivre la réforme du lycée et a confié une "mission de quelques personnes placée sous l'autorité de Xavier Darcos" à Richard Descoings, le directeur de Sciences Po-Paris. Cette mission devra faire des "propositions", "associer tous les lycéens de France" et "élargir la concertation", a déclaré le chef de l'Etat. La réforme du lycée devra ainsi être mise en oeuvre à la rentrée 2010.
Dans son discours écrit, le président de la République prévoyait de "doter de 150 millions d'euros le tout nouveau fonds d'expérimentation pour les jeunes, pour mener des programmes innovants à grande échelle", mais le chef de l'Etat n'en a pas fait mention oralement. De même, contrairement à ce que prévoyait ce discours écrit, le président n'a pas évoqué l'investissement de 400 millions d'euros prévu dans le cadre du soutien aux investissements des collectivités locales "qui devraient être engagés en 2009 pour la construction ou la rénovation de bâtiments scolaires", afin de "corriger les inégalités entre les collectivités qui peuvent, comme l'a récemment montré un rapport de la Cour des comptes, mettre en cause les principes d'égalité et de gratuité qui sont au coeur de l'école".
Accompagné de Xavier Darcos et Martin Hirsch, Nicolas Sarkozy a visité avant son discours une école primaire. Des heurts se sont produits entre policiers et manifestants empêchés de rejoindre les abords de cette école.


Catherine Ficat avec AFP