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Finances locales - Maintien du Fpic à 1 milliard : les maires ruraux y voient "un nouveau coup dur"

"La hausse du fonds de péréquation intercommunal, qui augmentait le taux de participation de certaines collectivités, n'aura pas lieu en 2017", déclarait Manuel Valls le 5 septembre (voir ci-contre notre article du 6 septembre). Cette annonce - ou plutôt confirmation - répond à un vœu exprimé par de nombreux élus locaux, notamment au sein du Comité des finances locales. Mais ne plaît évidemment pas à tout le monde. Parmi les mécontents, l'Association des maires ruraux de France, qui considère que le fait de "vouloir supprimer en 2017 l'augmentation de la solidarité entre communes riches et pauvres prévue par les Lois de Finances antérieures, est un nouveau coup dur pour les communes rurales".
Le président de l'AMRF, Vanik Berberian, poursuit en ces termes : "Le Fpic est un outil qui rééquilibre à la marge les mécanismes de versement de dotation de l'Etat aux communes et leurs outils intercommunaux. Supprimer la montée en puissance, c'est céder à nouveau à une approche univoque et déséquilibrée de l'aménagement du territoire. Elle favorise essentiellement le développement des villes et des métropoles." Rappelant que les maires ruraux ont déjà assisté avec regret au report de la réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF), il conclut : "Les errements effectifs et nombreux du fonds de péréquation ne peuvent justifier de renier l'engagement d'accroitre la péréquation."

 

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