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Energie - L'idée d'un débat sur la politique nucléaire est "acquise", selon la ministre de l'Ecologie

"Je suis très consciente qu'après l'accident de Fukushima, la demande de débat sur la sécurité de nos centrales est très présente et qu'il nous faut y répondre", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, lors d'un déplacement à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) aux côtés d'Éric Besson, ministre délégué à l'Énergie, ce jeudi 17 mars. La veille, à l'occasion d'une audition commune de l'Assemblée nationale et du Sénat, elle avait qualifié d'"acquise" l'idée d'un débat sur la politique énergétique et nucléaire française. Selon elle, le débat a été évoqué "pour la première fois par le président de la République lorsqu'il a reçu les ONG du Grenelle de l'environnement lundi". "Nicolas Sarkozy a dit que l'on pouvait débattre de tout", "il a entendu les propositions des ONG et proposé de les revoir rapidement".
Cependant, "le terme de débat" reste "générique" estime la ministre, qui propose "d'y mettre de la chair et du concret", notamment en organisant "un audit sur le diagnostic des centrales nucléaires françaises". "Cet audit sera rendu public et portera sur la nature des risques auxquels sont exposées les centrales nucléaires" et "à quel type de catastrophe naturelle elles sont exposées".
Les ONG telles que l'Alliance pour la planète demandent pour leur part un débat large de type "grenellien" avec l'ensemble des parties prenantes. En 2007, le président de la République avait en effet refusé d'intégrer la problématique nucléaire dans le Grenelle de l'environnement.

 

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