Transports - LGV Montpellier-Perpignan : mise en service confirmée en 2020
"L'enquête d'utilité publique pour la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan est prévue vers 2015 pour une mise en service à l'horizon 2020", a indiqué son comité de pilotage lors d'une réunion qui s'est tenue ce 27 juillet à la préfecture de l'Hérault. "Les études nécessaires sont financées par les collectivités concernées, l'Etat et RFF (Réseau Ferré de France) regroupés au sein du comité de pilotage, co-présidé par le préfet de région et Christian Bourquin, président du conseil régional", a-t-il précisé dans un communiqué.
Cette ligne, qui doit assurer "la continuité de la grande vitesse et du fret entre l'Europe du Nord et l'Espagne", sera ouverte à la circulation des "TGV, fret, trains régionaux, intercités" et doit permettre "de faire face à l'augmentation de la population régionale en accompagnant le développement économique", a expliqué le comité. "Dans un contexte économique difficile, les participants s'accordent collectivement à soutenir un projet pertinent, tant en termes de fonctionnalités que de coût", a-t-il ajouté, indiquant avoir pris connaissance des projets d'aménagement urbain et de nouvelles gares ainsi que des options de mixité fret/voyageurs.
Le comité de pilotage n'a pris aucune décision mais les collectivités, "en l'état actuel des études" de RFF, ont déjà fait valoir leur préférence sur une partie du tracé, à savoir "un passage de la ligne au sud de l'autoroute A9, au niveau de Fabrègues et Gigean". Il a aussi pris connaissance des projets d'aménagement urbain et de gares nouvelles portés par la communauté de communes de la Domitienne pour le secteur de Nissan-lez-Ensérune et les agglomérations de Béziers et Narbonne.
Un nouveau comité de pilotage est prévu début octobre au cours duquel seront étudiées "toutes les implications techniques et financières pour émettre un avis sur les choix définitifs". Le préfet a annoncé qu'il consulterait alors individuellement les collectivités et les forces socio-économiques, avant de transmettre au ministre délégué aux transports, Frédéric Cuvillier, le bilan de cette concertation et ses propositions avant la fin de l'année.