Transports - Les transports, préoccupation centrale des candidats aux régionales
Ce "think tank" rassemblant élus, professionnels et experts des transports, a interpellé fin octobre les candidats sur leurs intentions en matière de transport pour le prochain mandat (2016-2022). L'analyse des réponses, région par région, est consultable sur une page dédiée du site de TDIE.
Parmi les principaux constats tirés, le fait que "les candidats ont bien compris le nouveau rôle confié aux régions en matière de transport (schémas régionaux, services réguliers non urbains, transport scolaire) et entendent notamment s'emparer du nouveau rôle de chef de file de l'intermodalité de la région pour développer l'attractivité du transport public sur leur territoire". Le changement d'échelle de la politique régionale des transports est également bien appréhendé. "Les candidats expriment souvent l'intention de procéder à une réorganisation des services de la région pour préparer la mise en œuvre de cette responsabilité de chef de file".
Un consensus aussi se dégage sur la nécessité d'entretenir et de moderniser les infrastructures existantes. "Cependant les candidats restent prudents sur la participation des régions au financement de ces travaux". Le transport scolaire ne semble pas non plus faire désaccord : "Les candidats comptent utiliser la période qui nous sépare du transfert effectif en septembre 2017 pour y travailler avec les départements et ou les intercommunalités". Un besoin de concertation se dessine, avec les acteurs et usagers, autour de la question des pôles d'échange multimodaux qui devront accueillir les services d'autocar libéralisés : "La question du modèle économique des futures gares routières est posée". D'autres réponses ont été apportées aux questions tout aussi délicates de financement des transports, de fret et logistique, de politique maritime dans les régions portuaires, et de développement du numérique dans les services de transport public.