Emploi territorial - Les filières sociale et médico-sociale restent l'apanage des femmes
Certains cadres d'emplois de la fonction publique territoriale demeurent quasi-exclusivement l'apanage d'un sexe. Tel est le cas des cadres d'emplois d'éducateur de jeunes enfants, d'agent spécialisé des écoles maternelles, de puéricultrice ou d'agent social, qui sont féminisés à plus de 95%, selon une étude de l'observatoire de la fonction publique territoriale du CNFPT consacrée à la place des femmes dans la fonction publique territoriale. A l'opposé, les cadres d'emplois de conducteur de véhicule, d'agent de salubrité, de sapeur-pompier professionnel non officier, ou encore de chef de service de police municipale demeurent des bastions masculins.
Globalement, la fonction publique territoriale est très féminisée, puisqu'elle était composée en 2003 à 59% de femmes. Les filières les plus féminisées sont les filières sociale et médico-sociale (96%), administrative (83%), médico-technique (71%) et animation (70%). Proportionnellement, les femmes se répartissent majoritairement entre les filières administrative (36%), technique (31%) et sociale (15%). Elles sont très nettement majoritaires dans les conseils régionaux et généraux, les centres de gestion et le CNFPT où elles occupent plus de 70% des emplois. En revanche, elles ne sont que 44% dans les communautés d'agglomérations, 23% dans les communautés urbaines et 13% dans les services départementaux d'incendie et de secours (Sdis). En comparaison des hommes, les femmes occupent plus souvent un poste de non-titulaire.
T.B