Fonction publique territoriale - Les centres de gestion de nouveau unis au sein de leur fédération
Les présidents de centres de gestion ont bel et bien enterré la hache de guerre. Lors d’une réunion à Paris, le 7 octobre, 77 d’entre eux – ou leurs représentants - ont montré des signes de retour à l’unité en élisant à l’unanimité le nouveau conseil d’administration de 40 membres de la Fédération nationale des centres de gestion (FNCDG). 84 centres à jour de leur cotisation – sur un total de 96 centres - pouvaient participer au vote. Une seule liste était candidate. "Pluraliste", elle réunissait des représentants de gauche et de droite, des centres de gestion coordonnateurs et non coordonnateurs. Michel Hiriart, président du centre de gestion des Pyrénées-Atlantiques, a été reconduit à la présidence de la fédération. En avril dernier, il avait succédé à Jacques-Alain Bénisti, après la démission de celui-ci. Il sera entouré de seize membres au sein du bureau qui comprendra 6 vice-présidents.
Pour le nouveau patron de la fédération, le vote de jeudi est "une marque de confiance" et le témoignage de la "volonté de donner à la fédération toute sa place, notamment sa place d’interlocuteur des différents acteurs institutionnels". Celui qui, au printemps dernier, déclarait qu’il ferait tout pour "reconstituer la famille des centres de gestion" a donc atteint son objectif. Sa première élection intervenait, rappelons-le, dans un contexte tendu. En divergence avec la fédération, une quarantaine de présidents avait décidé le 15 octobre 2009 de créer un groupement d'intérêt public (GIP), dont la mission devait être de coordonner les centres pour l'exercice de leurs nouvelles missions (en particulier l'organisation des concours transférés au 1er janvier 2010). Aujourd’hui, Michel Hiriart se dit "convaincu" que "tout le monde veut travailler à un projet commun" : les élus, mais aussi les directeurs de centres de gestion réunis au sein d’une association nationale. Avec celle-ci "les relations sont rétablies", affirme le président de la FNCDG.
D’ailleurs, la fédération a créé six commissions de travail thématiques, qui sont le décalque des commissions mises en place par l’association nationale des directeurs de centres de gestion. Ces six commissions sont consacrées aux travaux suivants : missions concernant les agents de catégorie A ; concours, examens et recrutement ; emploi, gestion prévisionnelle et missions temporaires ; carrières et statut ; santé et sécurité au travail, inaptitude et invalidité ; action sociale, assurances, retraite.
"Le GIP n’est pas d’actualité", déclare Alain Imbert, président du centre de gestion du Rhône, qui avait été le premier à proposer ce type de structure pour fédérer les centres de gestion. Aujourd’hui vice-président de la FNCDG, il se réjouit que les présidents de centres de gestion "puissent se retrouver au sein d’un même organisme", en l’occurrence la fédération.
Thomas Beurey / Projets publics
