Transports urbains - Les associations d'élus demandent à Bruxelles de soutenir la mobilité urbaine durable
Six associations (AMF, Gart, Acuf, AMGVF, FMVM et FDSEM) ont présenté, le 25 mai, leur contribution commune à la consultation européenne sur les transports urbains lancée en janvier dernier par la Commission. L'objectif est la rédaction d'un livre vert. Bruxelles et les associations locales partagent non seulement un constat et un objectif communs, réduire la place croissante des voitures dans les villes pour favoriser le développement durable, mais ils s'accordent sur la méthode.
Le principe de subsidiarité, comme l'avait déclaré en janvier dernier Jacques Barrot, commissaire en charge des transports, s'impose aux autorités européennes. "Je suis convaincu que l'UE peut ajouter de la valeur ajoutée aux actions entreprises à l'échelon local." Les associations signataires de la contribution estiment que les collectivités responsables de leur politique de transport ont, en effet, besoin de l'intervention de l'UE. Elles demandent à l'Union européenne non seulement de soutenir les plans de transports urbains durables en prévoyant des incitations financières, mais aussi de conditionner l'octroi de ces fonds européens à l'élaboration de ces plans au niveau local. Toujours en matière financière, regrettant que la politique régionale ne puisse pas répondre aux besoins des collectivités en matière de transports urbains, les élus demandent un programme spécifique d'appui. Favorables à la directive Eurovignette qui réglemente les péages routiers pour les camions, les associations demandent le développement des péages urbains et se montrent favorables à la future directive sur les taxes sur les voitures particulières. Enfin, désirant être associés au dispositif de normalisation, les signataires préconisent notamment la création d'une plate-forme mobilité urbaine dans le septième PCRD (programme-cadre de recherche et développement).
C.V.