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Fonction publique territoriale - Les agents ont le moral mais souhaitent de meilleures conditions de travail

Les agents territoriaux ont plutôt le moral. Les trois quarts d'entre eux se disent en effet satisfaits de leur situation professionnelle, selon les résultats d'un baromètre annuel que la Smacl vient de dévoiler. L'an dernier à la même époque, ils étaient un petit peu moins nombreux à le dire (69%).
Un "travail intéressant", une "bonne ambiance", la "possibilité de prendre des initiatives", de "bonnes conditions matérielles de travail", des "formations adaptées aux besoins", l'"attachement" et la "confiance" dans la collectivité sont autant d'éléments cités par les agents comme concourant à leur satisfaction.
En revanche, près de la moitié des territoriaux aimeraient obtenir plus de reconnaissance de la part de leur supérieur hiérarchique et voudraient davantage de possibilités d'évolution et de promotions. Sur ce dernier point, seuls 41% des répondants expriment leur satisfaction.
Les réponses varient bien sûr d'une filière à une autre. Les agents de la filière technique considèrent par exemple majoritairement que leur travail manque d'intérêt. Pour ceux de la filière médico-sociale, ce sont avant tout les conditions de travail qui doivent être améliorées.
Autre point noir : la reconnaissance par le public ne semble pas être au rendez-vous. Seul un fonctionnaire sur trois estime en effet son rôle reconnu par ses concitoyens.
Dans un contexte favorable, les fonctionnaires territoriaux ont tout de même de fortes attentes à l'égard des nouvelles équipes municipales. Leurs souhaits concernent en premier lieu l'amélioration des conditions de travail, pour 79% des agents interrogés, mais aussi la formation professionnelle pour un peu plus de la moitié d'entre eux (57%). Déjà autonomes dans leur travail, les agents plébiscitent des formations qui leur permettraient d'évoluer : 70% souhaitent élargir leur champ de compétences. Enfin, près de la moitié des agents attendent une amélioration de leur protection sociale.

 

T.B. / Projets publics

 

Le DIF peu connu des agents

Seuls 46% des fonctionnaires territoriaux ont été  informés du fait que leur collectivité devait leur proposer un droit individuel à la formation (DIF), 22% n'en ont pas été informés et 31% ignoraient jusqu'à l'existence de ce dispositif instauré par la réforme de la formation continue qui permet aux salariés de bénéficier de 20 heures de formation par an, à leur initiative et après accord de l'entreprise. Parmi les fonctionnaires territoriaux en ayant eu connaissance, 26% souhaiteraient bénéficier d'une formation pour "prendre plus de responsabilités" au sein de leur collectivité, 11% pour "se reconvertir au sein de la fonction publique en général", 9% pour "se reconvertir au sein de  la fonction publique territoriale". Toujours parmi ceux qui connaissent le DIF, seulement 9% souhaiteraient une formation pour "changer de métier au sein de leur collectivité", 7% pour "se reconvertir, y compris en dehors de la fonction publique", et 6% "pour créer leur entreprise individuelle". 33% ne veulent "rien de tout cela"... 
C.M.

 

 

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