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Développement durable - Les Agendas 21 départementaux tiennent leurs assises

Après le Nord, l'Hérault et l'Isère, l'Essonne accueille les 15 et 16 novembre la 4e édition des Assises nationales des Agendas 21 départementaux. L'événement aura lieu au Centre national de rugby de Marcoussis. Il est réservé aux acteurs départementaux et aux intervenants incontournables dans la mise en place d'un Agenda 21 que sont les experts du ministère de l'Ecologie, de l'Ademe, l'association 4D ou encore le Comité 21 et l'Assemblée des départements de France (ADF), tous deux partenaires de l'événement. "Il est rythmé par deux importantes séances plénières et par trois ateliers pratiques où une quarantaine d'invités par atelier débattront des difficultés rencontrées dans l'élaboration de leur Agenda 21. On traitera de la mobilisation interne et de la transversalité entre services que nécessite l'animation d'un tel plan, mais aussi de son évaluation et de la pérennisation de son action sur le territoire", précise Emelyne Bigot à la délégation pour un développement durable et solidaire du conseil général de l'Essonne.

On le sait, un Agenda 21 n'est pas un projet à prendre à la légère. Toutes collectivités confondues, il n'existe d'ailleurs que de 100 à 200 agendas locaux en service alors que le gouvernement comptait atteindre la barre des 500 fin 2008. Parmi elles, 31 conseils généraux ont décidé la mise en œuvre d'un Agenda 21. "Par leur positionnement et leurs compétences, les départements deviennent des acteurs de poids du développement durable, à l'échelle aussi bien locale que nationale", en déduit sur son site le Comité 21. Malgré les grèves perturbant le bon déroulement de ces Assises, 200 participants issus de tous les conseils généraux de France y sont attendus pour les tables rondes et les ateliers. Et le double de participants devrait assister à la cérémonie de clôture qui sera présidée le 16 novembre par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, et Michel Berson, président du conseil général de l'Essonne.

Cette dernière étape verra une cinquantaine de signataires entériner une démarche commune dite de "développement durable du territoire de l'Essonne". En effet, dans la continuité d'une consultation citoyenne réalisée au printemps dernier, le conseil général de l'Essonne s'apprête à passer à la vitesse supérieure et à dépasser le périmètre d'application de l'Agenda 21, dont il s'est doté en 2002. L'objectif est, comme le commente Emelyne Bigot, "d'agir dans des secteurs où l'on ne pouvait intervenir auparavant, faute de concertation. On le fera en impulsant, en animant une dynamique plus globale et partenariale à laquelle des entreprises de l'Essonne, des services déconcentrés de l'Etat, des chambres de commerce et d'industrie et d'autres acteurs d'un territoire durable ont prévu de se joindre". 

 

Morgan Boëdec  /Victoires Editions