Téléphonie mobile - L'Arcep publie une enquête sur l'introduction de la 3G dans les départements d'outre-mer
Le 16 octobre, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a rendu publique une enquête portant sur l'introduction des systèmes de communications mobiles de troisième génération 3G dans l'outre-mer français : elle a reçu 9 réponses émanant d'opérateurs 2G déjà en place et de nouveaux entrants potentiels sur le marché de la téléphonie mobile. L'enquête réalisée au printemps dernier sur la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Réunion, Mayotte et Saint-Pierre-et-Miquelon confirme la pertinence d'un processus d'attribution des licences "au fil de l'eau ", comme celui mis en œuvre à partir de fin 2000 pour la délivrance des autorisations 2G dans les DOM. "Il y aurait potentiellement dans les prochaines années entre 3 et 5 acteurs 3G dans chacun des départements d'outre-mer, hormis à Saint-Pierre-et-Miquelon où aucun intérêt de déploiement n'a été communiqué", explique l'Autorité. Le degré de rareté des fréquences disponibles ne justifie donc pas l'attribution par appel à candidatures. Cependant, les acteurs demandent "l'encadrement des attributions de fréquences afin d'éviter toute préemption et thésaurisation du spectre".
Concernant les technologies et les services, quatre opérateurs se lanceraient directement sur la technologie HSDPA. Le High Speed Dowlink Packet Access, évolution de la norme UMTS pour le transfert de données (aussi appelée 3G+), permet d'atteindre un débit de 14,4 mégabits par seconde. Seuls deux opérateurs souhaitent offrir tous ces services 3G+ : visio, TV Mobile, portail vidéo. Un opérateur souhaite augmenter sa capacité et qualité du service "voix". Les premiers déploiements sont prévus en 2008 dans l'ensemble des zones géographiques concernées, sous réserve d'obtention des licences.
Luc Derriano / EVS