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Innovation - La plupart des pôles de compétitivité seront délégués aux régions, affirme Emmanuel Macron

L'Etat continuera de s'occuper de 9 à 10 d'entre eux.

Une intervention brève mais importante pour l’avenir des pôles de compétitivité. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 19 mai, lors des questions à l’Assemblée, sa volonté de déléguer la gestion de la plus grande partie des pôles de compétitivité aux régions. "Aucun pôle de compétitivité ne sera supprimé : notre intention est, tout au plus, de déléguer leur gestion et leur animation aux régions, avec les crédits afférents", a-t-il indiqué en réponse aux inquiétudes du député LR de Haute-Savoie Martial Saddier. Toutefois, 9 à 10 d’entre eux continueront d’être "coordonnés par l’Etat". "Notre intention n’est pas de supprimer cette organisation, mais vous reconnaîtrez avec nous qu’il n’est pas réaliste d’animer, au niveau du gouvernement ou d’un ministère, plus de soixante-dix pôles de compétitivité (71, ndlr)", a-t-il argué. Selon lui, l’évaluation actuelle des pôles menée avec les régions est "consensuelle". "Elle nous permet, justement, d’analyser ce qui fonctionne bien ou ce qui fonctionne moins bien", a-t-il dit. L’objectif de cette évaluation dont les conclusions sont annoncées pour la fin du mois de juin est de mettre en cohérence cette politique lancée en 2004 avec celle de la Nouvelle France industrielle resserrée autour de neuf priorités. "Il n’y a pas de solution miracle, mais l’on peut tirer le bilan de dix ans de fonctionnement et regarder ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins avant de réorganiser les pôles", a-t-il ajouté. Certains rapprochements ont déjà commencé, notamment pour tenir compte de la nouvelle carte régionale.