Parcours professionnels - La formation jugée positivement, le DIF mieux connu
Les Français ont une bonne image de la formation professionnelle. C'est ce que révèle le baromètre "Formation professionnelle : ce qui a changé en 2007" de l'organisme de formation Adiscos, rendu public le 28 février. L'étude, réalisée auprès d'un panel de 325 personnes, dont 32% de salariés de grands groupes, 21,5% de PME et 18,2% d'entreprises publiques, montre que la formation professionnelle est, depuis peu, de plus en plus sollicitée par de nombreux salariés. 94,8% des personnes interrogées, contre 93,9% en septembre 2007, ont ainsi une image positive de la formation individuelle et 92,9% affirment qu'avoir accès à une formation est une "opportunité pour le salarié". Ils y voient notamment la possibilité de se développer professionnellement et de changer de branche s'ils le souhaitent. Près de la moitié des personnes sondées (48,6%) ont d'ailleurs déjà suivi une formation professionnelle à un rythme d'une fois tous les deux ans pour 23,8% d'entre eux, voire d'une fois par an pour 22,1%. Ils en demandent même plus : plus de six personnes sur dix (62,8%) estiment que leur entreprise ne les forme pas assez. Autre information donnée par ce baromètre : la connaissance du droit individuel à la formation (DIF) s'améliore. 72,3% des personnes interrogées savent ainsi ce qu'est le DIF, contre 58,6% en septembre 2007. En revanche, deux tiers des personnes estiment qu'elles ne sont pas ou peu informées sur ce dispositif et ses modalités, et de ce fait elles ne pensent pas à y recourir.
Au total, les trois formations les plus demandées sont les langues (45,6%), l'informatique (42,4%) et le management/marketing (29%). Parmi les critères de choix des formations, on peut citer la richesse du contenu pédagogique, jugée primordiale par 75,8% des salariés, la qualité du service (61,8%) et la qualification des formateurs (55%). L'étude précise enfin que les salariés ont tendance à se former sur leur lieu de travail et en centre. Ils "favorisent les formations dans le cadre professionnel pendant leurs heures de travail plutôt qu'à leur domicile ou pendant les heures de loisirs", précise l'étude.
Emilie Zapalski
