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Harcèlement de rue : 356 amendes pour "outrage sexiste" en six mois

En six mois, 356 contraventions pour outrage sexiste ont déjà été relevées, a indiqué le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez, vendredi 8 mars, lors d’un séminaire sur les violences sexuelles et sexistes, organisé à l’occasion de la Journée des droits de la femme, à Paris. "Cela veut dire que les forces de l’ordre prennent ce problème au sérieux. Cela veut dire que les auteurs savent désormais à quoi s’en tenir", s’est-il félicité, alors que beaucoup doutaient de la possibilité de mettre en œuvre cette nouvelle infraction créée par la loi "Schiappa" du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Désormais, l’outrage sexiste est passible d’une contravention immédiate de 90 euros. La France est le premier pays à avoir légiféré dans ce domaine. "Chaque femme doit être libre de marcher librement dans la rue, de prendre les transports en commun comme elle l’entend, sans subir les paroles perverses et les gestes humiliants", a insisté le secrétaire d’État.
Par ailleurs, la nouvelle plateforme contre les violences sexuelles ou sexistes mise en place le 27 novembre a recueilli depuis lors 2.000 signalements dont 480 ont été transmis vers les unités territorialement compétentes, a indiqué le secrétaire d’État.

 

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