Parité - Egalité homme-femme : bientôt un observatoire des bonnes pratiques des collectivités
A la veille de la Journée internationale des femmes du 8 mars, l'Observatoire de la parité a annoncé qu'il va créer "un outil pour recenser et valoriser les politiques locales d'égalité entre les femmes et les hommes".
"A côté de l'Etat, les collectivités locales sont des acteurs très investis dans les politiques d'égalité". Aussi bien au sein de leurs propres structures - par le biais d'une gestion des ressources humaines dynamique - que dans le champ de leurs compétences, les collectivités disposent de nombreuses possibilités pour faire avancer la cause des femmes. Mais leurs multiples actions concrètes "n'ont pas été jusqu'à présent mises en avant. Les collectivités elles-mêmes ne communiquent pas forcément sur leurs actions", déclare-t-on à l'observatoire. L'instance placée auprès du Premier ministre compte donc sur un petit sursaut de leur part. Et les invite à prendre connaissance du "document de valorisation des actions locales pour l'égalité entre les femmes et les hommes" (Dovale) qui sera accessible début avril sur le site internet de l'observatoire – celui-ci devant faire l'objet en même temps d'une refonte totale.
Utile pour le recensement et la valorisation des bonnes pratiques, l'outil doit aussi favoriser le développement de politiques d'égalité dans les collectivités, notamment en permettant à celles-ci de dresser un état des lieux. Destiné aux élus et aux agents, le document prendra en effet la forme d'un questionnaire d'"auto-évaluation". L'observatoire exploitera les questionnaires pour réaliser des analyses et un guide des pratiques innovantes, dont la parution est prévue au mois de juin. A intervalles réguliers, une action innovante sera mise à l'honneur sur le site de l'observatoire. Celui-ci comptant ainsi "susciter des vocations".
Le jour où il présentait cet outil, le 3 mars, l'Observatoire faisait par ailleurs état de chiffres concernant les prochaines élections cantonales, révélant que moins d'un quart des candidats sont des candidates (voir ci-contre notre article du 3 mars).