Digital + : accélérer la digitalisation des professions juridiques

Pouvez-vous nous présenter votre étude en quelques mots et nous indiquer quels ont été les impacts de la crise sanitaire sur cette dernière ?

Nous sommes deux associées avec Maître CLAN DE POMMAYRAC et notre étude peut se définir comme une étude « semi-rurale ». Elle se situe à La Chatre (36), une commune de 4 500 habitants, sous-préfecture de l’Indre. Au quotidien, nous avons 11 collaborateurs et notre activité se décline en deux volets : le droit de l’immobilier et le droit de la famille. C’est un point important à souligner car c’est le volet du droit de la famille qui nous a permis en période de crise immobilière, il y a une dizaine d’années, de nous maintenir à flot. La crise sanitaire, à ses débuts, a été synonyme d’une baisse d’activité mais c’est principalement notre manière d’organiser notre travail qui a été impactée. Nous avons eu recours au télétravail avec les moyens du bord (nous ne disposions pas à ce moment-là de PC portables par exemple !).

Vous avez souscrit au prêt Digital + :  pouvez-vous nous expliquer concrètement ce que vous avez pu mettre en place grâce à ce prêt ?

Au-delà de sa souscription qui s’est faite de manière très simple et rapide, le prêt répondait à un besoin de renouvellement de notre parc informatique ; un besoin que nous avions déjà identifié depuis fin 2019. Or la crise étant passée par là, nous avions reporté ce chantier même si le parc se faisait vieillissant. Ce prêt répondait donc vraiment à un besoin « urgent ». Grâce à Digital + nous avons donc modernisé notre équipement au sein de l’étude : le parc, le serveur, notre logiciel, etc. Comme je le mentionnais précédemment, nous ne disposions pas de PC portables, Digital + a donc également permis de nous équiper et d’assurer dans les meilleures conditions le télétravail.

Depuis plusieurs années déjà, nous rédigions des actes électroniques ; nous étions déjà bien rodées sur cet aspect mais c’est depuis la crise sanitaire que les actes à distance et en visioconférence se sont généralisés. On peut même dire que cela fait partie de notre quotidien désormais. Finalement, la modernisation de notre équipement nous a permis d’aller encore un peu plus loin dans la digitalisation. C’est le cas notamment des comparutions à distance (pour des procurations) grâce à notre nouveau logiciel. Digital + nous a donc permis de mettre en place cette nouveauté.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’accompagnement de la Banque des Territoires, ce qu’il vous apporte et vos attentes éventuelles ?

Je tiens à souligner surtout la relation de proximité que nous avons avec la Banque des Territoires. C’est un point très important pour nous.  C’est d’ailleurs la venue de notre interlocutrice référente, Mme Chanu, qui nous a vraiment fait passer de l’idée à l’action dans la souscription du prêt Digital +. Nous étions informées au préalable d’un tel prêt mais à vrai dire rien ne remplace la qualité d’un échange de vive voix ! C’est ce qui nous a décidé à sauter le pas.

Plus globalement, la Banque des Territoires nous accompagne également avec une offre de conseil sur-mesure. Nous allons intégrer le plan de consolidation du maillage territorial et allons donc bénéficier de recommandations stratégiques qui visent à adapter et consolider notre modèle économique.

Comment envisagez-vous l’avenir de votre étude au regard des enjeux de digitalisation ? Et plus généralement celui de votre profession ?

Nous sommes dans une profession qui évolue avec le digital et son lot de nouveautés. Nous avons à cœur de suivre cette tendance et de nous mettre à jour au fil de l’eau. Ce que nous parvenons d’ailleurs à faire actuellement. Nous avons pour ambition de rendre opérationnel notre espace clients pour leur proposer un service encore plus adapté à leurs besoins. Finalement pour conclure, je dirais que l’important pour nous est de trouver un juste équilibre entre le présentiel et la digitalisation. Aller vers le digital, oui, mais conserver les rapports humains avant tout !