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Apprentissage : nouveau record officiel de 718.000 contrats en 2021

Le gouvernement se félicite de la signature de 718.000 contrats d’apprentissage en 2021 dans le privé et le public.

Pas de doute, 2021 restera un cru exceptionnel pour l’apprentissage. En 2021, 718.000 contrats ont été signés en France, dont 698.000 dans le secteur privé, a annoncé le ministère du Travail, mercredi 2 février, en se basant sur les chiffres de la Dares, son institut statistique. Sur toute la durée du quinquennat, le nombre de contrats dans le secteur privé a ainsi été multiplié par 2,4. L’accélération s’est surtout produite en 2020 et 2021, période à partir de laquelle les aides exceptionnelles à l’embauche ont été mises en place pour éviter la hausse du chômage des jeunes.

La répartition selon les diplômes donne un résultat plutôt bien équilibré entre les niveaux : 22% des contrats mènent au CAP, 15% au baccalauréat, 21% au bac+2, 19% au bac+3 et 21% au bac+5 (et plus). Le gouvernement revendique une "accélération sur les niveaux bac et infra bac" en 2021. Dans l’enseignement secondaire, l’apprentissage n’augmente pas aussi vite que dans le supérieur. Entre les deux groupes de niveau, le rapport s’est inversé en un an. Entre 2019 et 2020, les effectifs d’apprentis dans le supérieur avaient augmenté de 58,6% pour s’établir à 323 331, dépassant désormais ceux du secondaire (306 304) où la hausse n’est "que" de 11% sur cette même période, selon les chiffres de la Depp (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance), issus, eux du ministère de l’Éducation nationale.

Dans son bilan, le gouvernement n’indique pas la durée des contrats en 2021. Mais selon la Dares, en 2020, 52% des nouveaux contrats signés portaient sur des durées comprises entre 18 et 29 mois. Une part qui "diminue de 6 points par rapport à 2019, au profit des durées plus courtes". Pour rappel, l’apprentissage peut durer de 6 mois à trois ans.

Des taux d’insertion jusqu’à 69%

L’Ile-de-France affiche le plus grand nombre de contrats signés (157 894), suivie de la région Auvergne-Rhône-Alpes (86 008) et de l’Occitanie (62 670). La Nouvelle-Aquitaine (57 979), les Hauts-de-France (53 831), Provence-Alpes-Côte d’Azur (51 255) et la région Grand Est (49 303) sont au coude-à-coude. En revanche, le nombre de contrats descend plus nettement en Pays de la Loire (44 110), Bretagne (34 229), Normandie (34 068), Bourgogne-Franche Comté (24 968) et Centre Val de Loire (23 500).

Du côté des employeurs privés (le bilan ne détaille pas le secteur public), plus de la moitié des contrats (66%) ont été signés dans des PME de moins de 50 salariés, 11% dans celles qui comptent entre 50 et 249 salariés, 8% dans les entreprises de 250 à 999 salariés et 15% dans celles qui excèdent 1.000 collaborateurs. Selon la Dares, 161 305 contrats ont été signés dans le secteur du commerce, suivis du conseil et de l’ingénierie (66 441), de la banque, l’assurance et l’immobilier (48 522). Plus loin dans le classement figurent l’hébergement et la restauration avec 28.061 contrats, la coiffure et les soins de beauté (23 500), puis les activités de transport et logistique (22 479). Au total, 71% des contrats visent les services, contre 15% dans l’industrie, 11% dans la construction et 3% dans l’agriculture ou la pêche.

Les taux d’insertion les plus élevés, six mois après la fin du contrat, varient de 69% dans l’énergie, la chimie ou la métallurgie à 58% dans le secteur de la coiffure et de l’esthétique. Les formations dans les domaines de la mécanique et des structures métalliques, des technologies industrielles, de l’électricité, le génie civil ou encore les finances et la comptabilité figurent dans le "top 10" mis en avant par le gouvernement.

 

 

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