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Libre-échange - Traité UE/Canada : Ceta n'y rien comprendre...

Après des jours d'intense suspens, le Ceta, le traité de libre-échange avec le Canada, a finalement été signé dimanche 30 octobre à Bruxelles, avec trois petits jours de retard. Certes, il lui faudra encore être ratifié par le Parlement canadien, le Parlement européen et par trente-huit parlements nationaux et régionaux de l'UE. Mais ceux qui plaçaient dans la Wallonie l'espoir d'un rejet en sont pour leurs frais : dans un revirement à la Alexis Tsipras, le ministre-président de la région belge, Paul Magnette, a finalement décidé de donner son feu vert à la signature. "Le Ceta amendé, le Ceta corrigé, est plus juste que l'ancien Ceta, il offre plus de garanties que l'ancien Ceta, et c'est celui-là que je défends devant vous", a-t-il déclaré devant son parlement, le 28 octobre. La Belgique a obtenu quelques avancées consignées à la dernière minute dans un "instrument interprétatif" annexé au traité. Elle demandera à la Cour de justice de l'UE de vérifier la conformité des tribunaux d'arbitrage - principale pomme de discorde du traité - avec le droit européen. Par ailleurs, l'application du traité sera plus progressive que prévu et l'activation de clause de sauvegarde sera facilitée dans le domaine de l'agriculture. Mais de l'aveu même de Jean-Claude Jucker, le président de la Commission, "la substance du traité n'a aucunement changé".

 

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