Salon des maires – Le sport, Grande cause nationale 2024, c'est parti !
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, a présenté mardi les objectifs et les actions que portera la promotion de l'activité physique et sportive comme Grande cause nationale pour l'année 2024 (GCN2024), en lien avec les Jeux olympiques.
Annoncée le 25 juillet dernier par Emmanuel Macron comme Grande cause nationale pour l'année 2024 (GCN2024), la promotion de l'activité physique et sportive a passé un cap le 21 novembre au Salon des maires avec la présentation par Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, des jalons et actions qui feront vivre cette ambition dans tous les territoires.
L'ensemble des actions programmées poursuivra trois objectifs : continuer à ancrer le sport au cœur des politiques publiques et du pacte républicain, fédérer tous les acteurs mobilisés pour la promotion de l'activité physique et sportive et inciter les Français à la pratique en multipliant les occasions de faire du sport. Plus concrètement, GCN2024 s'articulera autour d'un "marqueur fort" : faire pratiquer aux Français trente minutes d'activité physique et sportive par jour (30' APQ). "C'est une urgence sanitaire, cela doit devenir un réflexe, à l'image du 'cinq fruits et légumes' par jour", a commenté la ministre le même jour côté congrès lors d'une séquence consacrée aux Jeux olympiques.
Pour y parvenir, des moyens seront mobilisés : humains d'abord, avec la création d'un collectif de "militants", financiers ensuite, avec la mise en place d'un fonds de soutien dédié de 5 millions d'euros, géré par l'Agence nationale du sport. Pour mettre en valeur des "projets positifs", une stratégie de labellisation GCN2024 va également être mise en place et un agenda 2024 permettra de repérer les animations labellisées. Et pour encourager les initiatives et informer le grand public, une campagne de communication de grande ampleur sera élaborée.
Cet agenda 2024 compte déjà quelques rendez-vous : la tournée de l'Équipe de France des 30' APQ dans les écoles au premier trimestre 2024, un défi 30 minutes sera lancé tous les 30 du mois, pour faire du sport ou bouger tous ensemble, à tout âge, partout dans le pays, un plan "été olympique et paralympique 2024", mobilisant plus de 100 millions d'euros, permettra de proposer une offre sportive diverse et de qualité aux jeunes qui en ont le plus besoin, etc.
"Vous avez devant vous les premiers financeurs du sport en France", a rappelé David Lisnard, le président de l'AMF, à la ministre lors de la séquence Jeux olympiques, avec la volonté de "ne pas opposer sport pour tous et sport d'élite". Concernant Paris 2024, Amélie Oudéa-Castéra a une nouvelle fois mis en avant l'implication des collectivités avec, notamment, 4.500 d'entre elles labellisées Terres de Jeux, ou encore l'organisation l'an prochain de "Mini-clubs" dans les établissements scolaires. Ces JO devront laisser un "héritage matériel" (dont le maire de l'Ile-Saint-Denis, Mohamed Gnabaly, venait de présenter une illustration avec sa ville où les jeux ont été vus comme "un outil d'accélération des projets de territoire" - voir à ce sujet notre interview réalisée en amont du congrès) mais aussi "immatériel" avec l'essor des pratiques sportives en France.