Education - Rythmes scolaires : les positions du Réseau français des villes éducatrices et du secteur de l'hôtellerie
La classe le mercredi matin serait la solution "la plus juste" pour le retour à la semaine de cinq jours en primaire, mais il y aura "concertation" avec les collectivités locales, a déclaré le 22 mai Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale. "Dans les six mois à venir, la concertation entre l’Etat et les collectivités doit permettre de créer les conditions de la nouvelle organisation : cofinancements, normes d’encadrement du périscolaire et de la pause méridienne, renforcement des projets éducatifs locaux, mobilisation et formation d’assistants d’éducation et de jeunes en service civique, utilisation des contrats enfance jeunesse, niveau de décision pour les choix locaux…", a répondu ce même jour, le Réseau français des villes éducatrices. Et d'assurer : "Les collectivités en lien avec les Inspections académiques sauront conduire localement les concertations nécessaires à la mise en œuvre des principes nationaux." Le réseau s'est félicité que le ministre "fixe les principes au plan national. C’était indispensable".
Autre déclaration, celle de l’UMIH (Union des métiers et industries de l’hôtellerie), première organisation professionnelle du secteur CHRD (cafés-hôtels-restaurants-discothèques), qui a renouvelé sa demande d'être associée à la concertation. Elle a rappelé dans un communiqué du 22 mai, ses deux principales positions. Tout d'abord, à propos du retour à une semaine de quatre jours et demi, l'importance qu'elle accorde au week-end de deux jours pleins pour les activités de loisirs en famille. Quant au raccourcissement éventuel des vacances scolaires, l’UMIH souhaite préserver les vacances de Noël et février afin de soutenir l’activité des stations de montagne, et ne pas pénaliser les ponts du mois de mai. L'organisation s’est par ailleurs "félicitée que sa proposition de zonage pour l’ensemble des vacances (dont les vacances estivales) ait été suivie par le comité de pilotage sur les rythmes scolaires". L'industrie du tourisme représente "aujourd'hui 7% du PIB", a-t-elle argumenté.