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Education - Rythmes scolaires : l'Andev craint le désengagement de l'Etat

Dans un communiqué du 6 juillet, l'Association nationale des directeurs de l'éducation des villes de France (Andev) annonce à la suite de la publication du rapport sur les rythmes scolaires, qu'elle restera vigilante sur les modalités de mise en œuvre et sur la concertation annoncée avec les collectivités locales, "sachant qu'il ne saurait être question qu'elles soient envisagées sans une dotation de l'Etat et non un partage des financements comme le laisse entendre le comité de pilotage". Comme Anne-Sophie Benoit, sa présidente, l'a développé récemment (lire notre article du 30 juin), l'Andev est particulièrement préoccupée par les 2 heures d'accompagnement éducatif obligatoire qui "devront faire l'objet d'une concertation avec les collectivités". Elle redoute "le spectre d'un financement par ces dernières et donc, une fois encore, d'un désengagement de l'Etat". Un point est perçu comme positif, la propositions du comité de mettre en place des procédures de contractualisation du type contrat éducatif local (CEL) ou projet éducatif local (PEL) réunissant l'ensemble des partenaires de l'école. "Ce sont les premiers pas d'une reconnaissance de l'Etat qu'il peut exister un espace local, éducatif, partenarial à qui on peut donner du sens, mais surtout être porteur d'avenir et d'intégration sociale" insiste l'e communiqué. Quant à la mise en œuvre de la future réforme, à savoir la rentrée 2013, elle est jugée "particulièrement tardive au regard des futures échéances électorales et dans un contexte éducatif difficile. Les enfants les plus en difficulté attendront donc encore 2 ans, après encore 20 ans de discussions non abouties !", critique l'Andev.

 

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