Fonction publique territoriale - Qui sera le prochain président du CNFPT ?
L'élection du président du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), qui devait avoir lieu lors d'une réunion du conseil d'administration de l'établissement le 25 mars prochain, est reportée à une date ultérieure. Il faudra donc encore patienter pour savoir qui occupera le fauteuil d'André Rossinot : lui-même ou un autre élu local.
A l'origine de ce report : les difficultés rencontrées par la Direction générale des collectivités locales pour établir les résultats définitifs des élections professionnelles des 6 novembre et 11 décembre, ceux-ci n'ayant été dévoilés de manière officielle que fin janvier (notre article du 29 janvier 2009). Il a fallu ensuite cinq semaines au gouvernement pour décider la répartition précise des sièges du conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) entre les différentes organisations syndicales. Ses arbitrages sont à présent connus (lire à ce sujet notre article du 11 mars 2009 ), mais seul l'arrêté qui les officialisera - et qui doit paraître très prochainement - permettra véritablement de lancer les procédures préalables à l'élection du président du CNFPT. La répartition des sièges des représentants du personnel du conseil d'administration de l'établissement est en effet étroitement liée à celle du collège syndical du CSFPT.
Plusieurs semaines devraient donc s'écouler avant que le nom du président du CNFPT ne soit connu, sachant que la convocation du conseil d'administration de l'établissement doit intervenir 15 jours avant que n'ait lieu sa réunion.
Sur la base des informations communiquées au CSFPT concernant les sièges du collège syndical de l'instance, la répartition des dix-sept sièges syndicaux du conseil d'administration du CNFPT devrait être la suivante :
- CGT : 6 (+1)
- CFDT : 4 (-1)
- FO : 3 (stable)
- FA-FPT : 2
- UNSA : 1
- CFTC : 1.
La compétition pour la présidence du CNFPT pourrait se jouer entre l'actuel président, le maire de Nancy, André Rossinot, et François Deluga, député-maire du Teich (Gironde). Mais il n'est pas exclu, jusqu'au jour même du scrutin, que d'autres élus fassent acte de candidature. Aussi bien la composition du collège des élus du conseil d'administration que celle du collège syndical - qui n'est pas encore officielle - donnent un avantage à l'élu de la Gironde, dans cette élection très politique.
Thomas Beurey / Projets publics