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Politique de la ville - Quand Manuel Valls parle d'"apartheid territorial, social, ethnique"

Lors de ses voeux à la presse, mardi 20 janvier, Manuel Valls a exprimé son inquiétude vis-à-vis de "la relégation péri-urbaine, les ghettos - ce que j'évoquais en 2005 déjà - un apartheid territorial, social, ethnique, qui s'est imposé à notre pays". Face à cela, le Premier ministre promet de mener un combat contre les inégalités pour refonder "la citoyenneté", un mot qu'il préfère à celui d'intégration qui, pense-t-il, "ne veut plus rien dire".
"Cette citoyenneté - ne parlons pas d'intégration, oublions les mots qui ne veulent plus rien dire - nous le sentons bien, (...) a besoin d'être refondée, renforcée, relégitimée", a-t-il déclaré plus précisément. "Le mot d'intégration ne veut plus rien dire, parce que ces personnes sont déjà françaises", a décrypté son entourage auprès de l'AFP.
"Qui peut croire un seul instant qu'il ne faudra pas une génération pour réformer en profondeur l'école, et pour réduire les profondes inégalités de nos quartiers et les quartiers populaires ?", s'est également interrogé le locataire de Matignon, détaillant largement, dans un discours de 50 minutes, les actions du gouvernement (pacte de responsabilité, éducation, lutte contre les inégalités, mais aussi environnement, etc.).

 

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