Jeunes et sécurité routière - Pour un accès "universel" au permis de conduire
La première Université d'automne "Jeunes et sécurité routière" s'est déroulée les 18 et 19 novembre à côté d'Orléans en présence du délégué interministériel à la Sécurité routière, Rémi Heitz et du directeur de la jeunesse et de l'éducation populaire, Etienne Madrange. Réunissant cent cinquante "16-24 ans" tous engagés dans le mouvement associatif, elle avait pour objectif de les amener à formuler des propositions d'une part pour mieux sensibiliser les jeunes à la sécurité routière, et d'autre part pour permettre à chacun d'accéder au permis.
Le permis de conduire est un vecteur d'insertion professionnelle et sociale. Facteur d'autonomie et de mobilité dans tous les milieux, urbain, rurbain, rural et un indicateur positif de "norme sociale", il confère au jeune un statut vis-à-vis d'un employeur potentiel. Pourtant ils sont nombreux à ne pas avoir accès au permis pour des questions financières tout d'abord, mais aussi pour des questions de connaissances et ces "inégalités des chances" dérangent. Dans ce contexte, les auto-écoles pourraient être appelées à faire un "bilan de compétences" des jeunes qui frappent à leur porte. S'ils n'ont pas un niveau suffisant, c'est parallèlement à l'école de conduite qu'il faut également agir.
L'une des propositions émises à l'occasion de l'Université d'automne s'adresse directement aux collectivités locales. Les jeunes souhaitent qu'elles aident les associations présentes sur le terrain à mettre en place sur les territoires des plateformes associatives qui, mutualisant les ressources, pourraient répondre aux besoins des jeunes démunis ou en difficulté. Il s'agit de compléter leur formation dans un cadre qui comprend l'apprentissage du code et de la conduite, mais qui va très largement au-delà.
M.H.
