Pour "(Ré)Habiter 2025", l’Anah récompense les projets de rénovation

Mercredi 5 mars, l’Anah a officialisé le lancement de la 2e édition de son palmarès "(Ré)Habiter", visant à récompenser des rénovations "exemplaires et ordinaires" de l’habitat privé. La réception des candidatures court jusqu’au 25 avril 2025.

Pour la deuxième année consécutive, l'Agence nationale de l'habitat (Anah), en partenariat avec France Villes et Territoires durables (FVD) et l'Association nationale des architectes des bâtiments de France, invitent les maîtres d'œuvre et d'ouvrage, collectivités, conseillers France Rénov', assistants à maîtrise d'ouvrage, accompagnateurs, opérateurs... à participer jusqu'au vendredi 25 avril 2025 au Palmarès (Ré)HABITER 2025. Celui-ci consiste à mettre à l'honneur une pluralité de projets emblématiques de la rénovation du parc privé. "Les dossiers lauréats seront ceux qui rempliront les critères d'exemplarité quant à leur durabilité et leur valeur écologique comme sociale, leur qualité d'intervention sur le bâti existant et la réplicabilité de l'intervention. Les réhabilitations de maisons individuelles, peu nombreuses lors du Palmarès 2024, sont les bienvenues", explique l’Anah dans un communiqué.

Des rénovations ambitieuses

Les dossiers déposés doivent concerner une réhabilitation de logement privé exemplaire (collectif ou individuel) livré depuis moins de 5 ans sur le territoire national (y compris ultramarin) ayant obtenu une aide de l'Anah. Parmi les lauréats de l’édition précédente, à Ambérieu-en-Bugey (Ain, Auvergne Rhône-Alpes), un projet de réhabilitation de deux immeubles du XIXe siècle a par exemple permis la création de huit logements à loyer maîtrisé grâce à d'importantes aides publiques, alliant rénovation énergétique, préservation architecturale et engagement social pour répondre à la forte demande locative de la commune. À Bayonne (Pays basque), la rénovation d'un immeuble à pans de bois du XVIe siècle avait conjugué valorisation patrimoniale, mise en sécurité et énergétique grâce à une isolation en laine de bois, la création d'une cour intérieure et la conservation des éléments architecturaux typiques, tout en intégrant des logements conventionnels pour favoriser la mixité sociale.

 

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