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Pierre Jarlier de retour à la présidence du Cerema

Pierre Jarlier, maire centriste de Saint-Flour et vice-président de l’Association des maires de France (AMF) en charge de l'aménagement, de l'urbanisme et du logement, a été élu ce 13 juillet président du conseil d’administration du Cerema. Il avait déjà occupé cette fonction lors de la création de l’établissement, d’avril à novembre 2014. Isabelle Andrivon, représentante du ministre chargé des transports, a de son côté été réélue vice-présidente.
Pierre Jarlier succède à Patricia Blanc, directrice générale de l’agence de l’eau Seine-Normandie qui avait été élue le 21 décembre 2017 pour assurer la présidence, après la démission de Gaël Perdriau le 4 octobre dernier. Le maire de Saint-Etienne avait alors voulu dénoncer les coupes budgétaires subies par le Cerema (lire notre article ci-dessous).
Architecte de métier, Pierre Jarlier s'est lancé en politique en 1992, en devenant conseiller général du Cantal - mandat qu’il occupe jusqu’en 2008 - puis maire de Saint-Flour l’année suivante. Vice-président du conseil général et président de la communauté de communes des Pays de Saint-Flour à partir de 1994 (devenue Saint-Flour communauté en 2017), il est élu en 1998 au Sénat où il est intervenu plus particulièrement sur les sujets urbanisme, logement, environnement et développement des territoires. Il est notamment l’auteur d’une proposition de loi sur les contrats territoriaux de développement rural qui a inspiré les contrats de ruralité. Réélu sénateur en 2008 puis en 2014, il a perdu son siège après le rejet de ses comptes de campagne par la Commission nationale des comptes de campagne l’année suivante.
Pierre Jarlier est également président délégué de l’Association des petites villes de France (APVF). Il a également présidé l’Association nationale des élus de la montagne (Anem) de 2002 à 2004. Il est aussi membre de la "taskforce" de l’Association française du conseil des communes et régions d’Europe dans le cadre de la préparation à la future politique de cohésion européenne post 2020.
Après plusieurs mois de turbulences, le Cerema compte aborder une nouvelle étape de son développement. Son conseil d’administration se donne pour tâche de le guider "pour répondre aux besoins d’ingénierie territoriale et d’expertise des collectivités locales, notamment dans le cadre, encore à construire, de la future agence nationale de cohésion des territoires". "Dans cette période de mutation profonde, qui nécessite de nombreuses adaptations pour assurer la transition écologique, énergétique et la cohésion des territoires, plus que jamais, l’État et les collectivités ont besoin d’une ingénierie territoriale d’excellence, a déclaré Pierre Jarlier. Le Cerema est en mesure de répondre à cette attente et je m’engage à ses côtés pour cela."