Les Nouvelles Fermes, l'aquaponie en Nouvelle Aquitaine
La Banque des Territoires investit dans Les Nouvelles Fermes pour soutenir l'aquaponie, mode de production innovant qui repose sur le couplage entre la pisciculture et le maraîchage en circuit fermé
Le projet en bref
Frise chronologique
2019
Lancement d'une 1e ferme aquaponique de 1000m² à Lormont
2020
Création de la SAS « Les Nouvelles Fermes »
2021
Investissement Banque des Territoires, 2e ferme de 5000m²
Chiffres clés
Investissement de la Banque des Territoires 300 K€
Surface de fermes construites en 2021 5000 m²
Par rapport à l'agriculture conventionnelle 10 x moins d'eau
A retenir
Agriculture raisonnée et locale, vente directe et circuit-court
Réhabilitation de friches urbaines
Projet écologiquement responsable (faible consommation d’eau, moindres rejets de CO2, etc.)
Montage du projet
- Prêt subordonné à intérêt participatif : 300 K€
Zoom
L’aquaponie repose sur le couplage entre la pisciculture et le maraîchage en circuit fermé, hors sol, sans utilisation de produit phytosanitaire et avec une consommation en eau très réduite : les déjections des poissons sont transformées par des bactéries en nutriments pour les plantes, lesquelles nettoient l’eau qui est renvoyée aux poissons. Grâce à ce système, Les Nouvelles Fermes produisent et vendent des truites fraîches ou transformées (fumées, rillettes), élevées sur leurs sites, ainsi que des légumes et plantes aromatiques au gré des saisons.
L’investissement de la Banque des Territoires vise à implanter une nouvelle ferme de 5.000 m² à Mérignac en 2021. Cette ferme aura par ailleurs vocation à devenir un lieu de passage et d’échange, avec la vente directe des produits de la ferme, des visites du site par des écoles, ou encore l’installation d’un restaurant.
Le projet est conçu pour prendre en compte les enjeux environnementaux. Les serres ne sont ni chauffées, ni climatisées et ce mode de production est très peu consommateur en eau (10 fois moins que l’agriculture conventionnelle). Il n’utilise pas d’engrais de synthèse et ne rejette pas de protoxyde d’azote, contribuant ainsi à la réduction des émissions de CO2.