Fonction publique - Les négociations salariales dans la fonction publique commenceront le 17 mars
Les négociations salariales dans la fonction publique, décalées en raison du récent remaniement, vont démarrer le 17 mars, a annoncé vendredi 26 février le ministère de la Fonction publique dans un communiqué. Ce rendez-vous salarial, prévu par le protocole sur les parcours, les carrières et les rémunérations des agents (PPCR), devait se tenir en février mais compte tenu du départ de Marylise Lebranchu lors du remaniement, il avait été repoussé.
La marge de manœuvre d'Annick Girardin est très étroite, puisque Marilyse Lebranchu avait répété à plusieurs reprises avant son départ que les fonctionnaires ne devaient pas s'attendre à une "grosse augmentation" du point d'indice. Ce dernier sert de calcul du salaire des fonctionnaires et n'a pas bougé depuis 2010. Un premier tour de table a eu lieu cette semaine entre la ministre et les syndicats représentatifs de la fonction publique (CFDT, Unsa, FSU, FO, CGT, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FAFPT). "Suite à ces rencontres, la ministre convie l'ensemble des organisations syndicales à ce rendez-vous salarial le 17 mars prochain", indique le communiqué.
Le 16 février, les syndicats de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP (autonomes) avaient prévenu qu'ils souhaitaient faire de l'ouverture des négociations "un nouveau temps fort de mobilisation", après une première journée de grève et de manifestations pour le pouvoir d'achat des fonctionnaires le 26 janvier à l'appel des trois syndicats non signataires du protocole d'accord PPCR (CGT, FO et Solidaires).
Durant la semaine du 22 février, la ministre et les syndicats ont également échangé sur les "grands chantiers des quinze prochains mois" : le compte personnel d'activité, la formation professionnelle, la santé et la sécurité, la mobilité entre les trois versants de la fonction publique, la diversification des recrutements et le développement de l'apprentissage. Sur ces sujets, la ministre présentera le 15 mars aux organisations syndicales "les grands axes de l'agenda social qu'elle souhaite proposer".