Archives

Energie - Les maires raffermissent le dialogue avec le gestionnaire du réseau électrique

Le 17 décembre, Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France (AMF), et Dominique Maillard, président du directoire du Réseau de transport d'électricité (RTE), ont signé pour trois ans une convention de partenariat en vue de raffermir le dialogue entre les maires et cette entreprise gestionnaire du réseau à haute et très haute tension.
L'objectif d'amélioration des échanges entre ces deux structures se décline au travers d'un programme portant sur trois points. "Notre réseau traversant 18.000 communes et constituant l'ossature du système électrique français, le premier point vise à promouvoir le dialogue sur la sécurité d'approvisionnement", a précisé Dominique Maillard. Dans ce sens, des actions seront déployées à destination des mairies et en s'appuyant sur le réseau des associations départementales de maires, en vue d'informer les élus "le plus longtemps possible à l'avance" des recours aux opérations de délestage (coupures d'alimentation volontaires et temporaires effectuées en cas d'incident). De même, côté sécurité, un deuxième axe de travail porte sur la cohabitation des activités humaines et des infrastructures. Du matériel d'information sera aussi diffusé et relayé par les maires à ce sujet.
Pour répondre à la demande croissante des riverains de lignes à haute tension, un dispositif de réponse à des demandes de mesures de champs magnétiques aux abords des lignes sera mis à disposition des maires en 2009. "Il s'agit là d'un point crucial, sur lequel nombre d'élus étaient encore jusque-là dépossédés de moyens alors que les citoyens les sollicitent de plus en plus sur ce sujet", a souligné Jacques Pélissard. Selon lui, cette convention est en cela dotée d'un intérêt "non seulement technique mais culturel, puisqu'elle érige le dialogue entre les maires et le gestionnaire de réseau en véritable principe d'action". Dernier apport du document : il implique RTE dans le processus de concertation à mettre en oeuvre au niveau local lors d'un projet de développement de réseau et met l'accent sur l'aménagement durable. "La limitation de notre impact paysager implique, au cas par cas et sans position doctrinale de notre part, de continuer lorsque cela est réalisable d'enterrer des lignes, le taux actuel de mise en souterrain de nouvelles lignes de 63.000 et 90.000 volts étant de 50%", a conclu Dominique Maillard.

 

Morgan Boëdec / Victoires Editions

 

Téléchargements

Pour aller plus loin

Abonnez-vous à Localtis !

Recevez le détail de notre édition quotidienne ou notre synthèse hebdomadaire sur l’actualité des politiques publiques. Merci de confirmer votre abonnement dans le mail que vous recevrez suite à votre inscription.

Découvrir Localtis