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Assises de l'APVF - Les maires de petites villes se retrouvent à Figeac dans un contexte mouvant

Quelques semaines après les élections municipales, les maires des petites villes tiennent leurs assises les 29 et 30 mai, à Figeac, à l'aube d'un nouveau mandat de six ans. Des visages relativement inchangés puisque, selon un sondage TNS Sofres réalisé pour l'occasion, ils ne sont que 26% à exercer un premier mandat contre 41% lors des précédentes élections. Signe de l'évolution de l'intercommunalité, ils sont aujourd'hui 93% à déclarer appartenir à un groupement de communes. Mais ils restent en revanche encore divisés sur l'élection des conseillers communautaires au suffrage universel, une majorité y étant opposée.
Assez remontés contre les grands chantiers en cours (justice, défense, hôpitaux, etc.), les élus ont choisi d'éviter les sujets qui fâchent, au moins sur le papier, pour traiter du développement durable, de la démocratie participative et des finances locales. Les maires de petites villes se montrent ainsi plutôt satisfaits de la situation financière de leur commune, selon le sondage. Mais ils sont nombreux à rencontrer des difficultés à financer leurs projets d'investissement, en particulier en matière de logement et d'urbanisme, et à envisager des lendemains difficiles. Face à des besoins accrus, un quart des maires interrogés, toutes tendances confondues, déclarent avoir l'intention d'augmenter la fiscalité directe au cours du nouveau mandat contre seulement 5% à vouloir la réduire. Un élu sur cinq déclare vouloir réduire l'endettement de sa commune alors que 28% estiment pouvoir s'endetter davantage.

Huit maires sur dix ne prévoient pas de fermeture de services publics dans leur commune. Encore ne s'agit-il ici que des services publics locaux, car pour ce qui est des services publics nationaux, l'heure est bien sûr à l'inquiétude. La question ne pourra sans doute pas être éludée avec la visite jeudi d'Hubert Falco, le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, nommé après les législatives, justement pour trouver des solutions d'accompagnement, en particulier pour la carte militaire. "Mon rôle est de faire le bon diagnostic sur les conséquences de la réforme, de centraliser les mesures d'accompagnement", a d'ailleurs rappelé Hubert Falco, lors d'une visite des services de la Diact, jeudi 22 mai, avant de préciser qu'il n'interviendrait pas sur les décisions finales.

 

M.T.

 

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