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Enseignement primaire - L'école en montagne : un sujet d'inquiétude pour l'Anem

"Au moment même où les territoires ruraux et montagnards connaissent un accroissement de leur population", la situation de l'école en montagne est "inquiétante", a signalé l'Association nationale des élus de la montagne (Anem) à Xavier Darcos. Une délégation de l'Anem conduite par Henri Nayrou, son président  (et député de l'Ariège), et Vincent Descoeur, son secrétaire général (et député du Cantal), a demandé, le 13 janvier dernier, lors d'un entretien avec le ministre de l'Education nationale, "une meilleure prise en compte de la spécificité de l'école rurale". L'Anem souhaiterait que certains "des 13.500 postes d'enseignants supprimés soient mis au service de l'animation des groupements d'écoles organisées en réseau". Favorable à la classe unique "dont les résultats pédagogiques sont positifs" l'association a également préconisé d'adapter "le maillage aux réalités géophysiques de la montagne qui induit des temps de transport beaucoup plus longs" et a demandé pour les inspecteurs d'académie des instructions et des postes pour soutenir "dans la durée des projets d'école sur lesquels s'engagent élus locaux et parents". Evoquant les classes découvertes, l'Anem a rappelé qu'elles étaient "un outil efficace dans la mission d'éducation à l'environnement". Elle a regretté que le coût de ces classes ainsi que les règles trop rigides d'encadrement des sorties scolaires en freinent leur développement. Elle a transmis une note sur le sujet à Xavier Darcos. De son côté, le ministre s'est déclaré "ouvert à une réflexion pour envisager la création par l'Etat d'une structure gérant l'ensemble des classes de découverte", précise le communiqué de l'association.


Catherine Ficat

 

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