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Paris - Le syndicat d'étude Paris Métropole est créé pour réfléchir sur la solidarité

Le Conseil de Paris a approuvé, le 25 novembre, la création "début 2009" du syndicat d'étude Paris Métropole et l'adhésion du département de Paris proposée par le maire Bertrand Delanoë, seule l'UMP s'abstenant. "Les inégalités sont le problème essentiel auquel on est confrontés. Nous voulons faire progresser une nouvelle forme de solidarité, y compris fiscale", a affirmé Pierre Mansat, adjoint PCF chargé de Paris Métropole qui a défendu le projet. "Nous sommes sereins mais pas naïfs. Le défi est devant nous", a-t-il dit, insistant sur "le fil rouge de la démarche: un maire égale un maire". Au moment où le gouvernement réfléchit de son côté au Grand Paris, ce syndicat rassemblera plus de 8 millions d'habitants (entre 170 et 200 collectivités), "c'est-à-dire l'équivalent du Grand Londres", incluant les collectivités de la petite couronne et les départements franciliens ainsi que les villes nouvelles de la grande couronne. Il devrait réfléchir à la solidarité financière au sein de l'agglomération de la capitale. Quatre autres collectivités Nogent et Arcueil (Val-de-Marne), la communauté d'agglomération Val-d'Orge (Essonne) et Sceaux (Hauts-de-Seine) ont déjà voté leur adhésion à ce syndicat. Le maire Bertrand Delanoë, qui a lancé le processus en 2001 avant la création de la conférence métropolitaine en 2006, a fait valoir qu'il s'agissait d'une "nouvelle forme de gouvernance" puisque, dans ce syndicat d'étude, une collectivité égale une voix. "Mais nous assumerons toutes nos responsabilités en participant à son budget à hauteur de 20%", a-t-il dit.

AFP

 

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