Le Réseau français des villes éducatrices se projette en 2030
Comment remettre l’éducation au cœur des priorités des politiques territoriales ? Dans un manifeste mis en ligne le 27 février 2020, le Réseau français des villes éducatrices (RFVE) fait part de ses idées. Pour cette association d'élus locaux, "il importe désormais de fixer un nouvel horizon. Les prochaines politiques éducatives ne peuvent pas être dictées par les contraintes budgétaires qui se sont accumulées ces dernières années. Ces contraintes ont affaibli les associations, les écoles publiques et plus largement les services publics locaux".
Selon la RFVE, se poser la question de l'éducation en 2030, c’est travailler pour la "génération climat", pour des villes "à hauteur d’enfant". De façon plus opérationnelle, l'association souhaite "permettre la participation des enfants et des parents [à] l’élaboration et la mise en œuvre des PEDT [projets éducatifs de territoire, ndlr]". Elle pointe le fait que les PEDT se sont d’abord généralisés autour de l’âge de l’école primaire (2-11 ans) et entend élargir ce spectre en faisant "de la réussite de tous les enfants la priorité éducative de tous les acteurs intervenant en cohérence de 0 à 25 ans". Parmi les pistes de réflexion que la RFVE souhaite privilégier, on note "la question des rythmes éducatifs", car, selon elle, la France s’illustrerait "par un des plus faibles nombre de jours de classe au monde".