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Chikungunya - Le moustique tigre poursuit sa progression en France métropolitaine

Depuis son apparition à Menton en 2004, le moustique tigre (Aedes Albopictus) ne cesse de se répandre à travers la France métropolitaine et de s'habituer à son climat. Le moustique tigre, reconnaissable à ses rayures, est le vecteur de maladies graves telles que la dengue ou le chikungunya.
Alors que sa période d'activité se situe du 1er mai au 30 novembre, la direction générale de la santé vient de lancer pour la sixième année consécutive son plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue et d'actualiser son guide de prévention.
Selon le site Vigilance-moustiques, 18 départements sont désormais placés en vigilance rouge (implanté et actif). Mais 11 départements sont à présent en vigilance orange (interception ponctuelle). La carte permet de constater une nette progression vers le nord du pays. Le Rhône et l'Isère sont désormais en vigilance rouge, de même que la Gironde et le Lot-et-Garonne. La Côte-d'Or et l'Yonne sont en vigilance orange. 52 départements sont en situation de veille entomologique.
Quant aux cas de maladie déclarés, ils se limitent pour l'heure aux territoires d'Outre-mer et ne concernent pas la métropole. La ministre des Outre-mer, George Paul-Langevin, s'est rendue la semaine dernière en Guadeloupe où sévit actuellement une épidémie de chikungunya.
Selon une instruction de la DGS, la détection de la présence du moustique se fait dans des pièges pondoirs installés dans des endroits à risque élevé (proximité d'une zone colonisée, axes de communication exposés, ports, aéroports…).
"Son principal mode d'expansion est la diffusion 'en tache d'huile' autour de ses lieux d'implantation via les transports de personnes, principalement par voies routières", précise la DGS.
En cas de détection avérée, l'agence régionale de la santé se charge d'informer le conseil général et les maires concernés. La DGS entreprend alors des campagnes de démoustication. "Ces opérations réalisées sur la voie publique et chez les particuliers l'acceptant ne nécessitent pas la prise d'un arrêté préfectoral ou municipal."