e-administration - Le gouvernement lance le guichet administratif unique accessible sur internet
Dominique de Villepin a présenté, le 24 janvier 2007, le nouveau portail www.administration24h24.gouv.fr. "Grâce à ce site, nos concitoyens pourront désormais effectuer en ligne plus de 600 démarches administratives de l'Etat, soit les deux tiers des formalités existantes", a précisé le Premier ministre. Ce site portail regroupe des procédures issues de plus de 50 administrations et organismes publics. 35% des formulaires s'adressent aux particuliers, les autres aux entreprises : certificat de non-gage, suivi du remboursement de l'assurance maladie, changement d'adresse... Le guichet unique donne aussi l'accès, 24 heures sur 24, à 65 téléservices, comme des calculettes pour les retraites ou les impôts, par exemple. "Il permet notamment d'obtenir des extraits d'acte de naissance, grâce à des accords avec 75% des collectivités locales et prochainement 100%", a indiqué Frank Mordacq, directeur de la Direction générale de la modernisation de l'Etat (DGME). "Il n'y a pas de redondance avec les services des municipalités. Le citoyen peut choisir s'il veut accéder à ce service sur le site de sa commune ou sur celui de l'Etat. Tout cela s'interface parfaitement avec les sites des villes qui le proposaient déjà. D'ailleurs nous espérons pouvoir bientôt traiter également, en lien avec les mairies, les actes de mariage ou de décès", a précisé le directeur.
"C'est un petit événement dans le domaine de l'administration électronique. Il montre que les choses avancent à la vitesse grand V", s'est félicité Jean-François Copé, ministre délégué au Budget et à la Réforme de l'Etat. Ce portail devrait évoluer, dès 2007, avec la mise en ligne de 300 nouveaux formulaires. Il est prévu pour accueillir 290.000 visites et plus d'un million de pages vues par jour. En 2008, il devrait être possible de personnaliser les services grâce à la mise en ligne du "coffre-fort électronique" qui permettra de stocker les données des citoyens, en accord avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Luc Derriano / EVS