Le gouvernement complète son appui au cloud par un volet IA
La secrétaire d'État au numérique, Marina Ferrari, a dévoilé le 22 mars 2024 à Strasbourg de nouvelles initiatives pour renforcer l'offre tricolore en matière de cloud de confiance.
Elle a ainsi annoncé un nouvel appel à projets cloud, ouvert jusqu'au 2 octobre 2024, pour favoriser le développement de l'intelligence artificielle générative, très consommatrice en capacité de stockage et de calcul. Cet appel à projets s'adresse à l'écosystème cloud souverain : fournisseurs d'infrastructures, de plateformes logicielles et calculateurs publics… Le communiqué indique une attention particulière aux projets répondant aux "besoins fonctionnels" de l'État identifiés par la direction interministérielle du numérique (Dinum). Les lauréats sont du reste susceptible de rejoindre le "démonstrateur" cloud de la Dinum dont la vocation est d'accélérer le développement de l'informatique en nuage au sein de l'État.
Par ailleurs, 29 start-up ou PME éditrices de logiciels hébergés (SaaS) vont bénéficier de l’accompagnement "Tech in Cloud" leur permettant de décrocher le label SecNumCloud de l'Agence nationale pour la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Cet accompagnement comprend un audit et une évaluation approfondie des infrastructures et des procédures de sécurité de l'éditeur. Il vise à diminuer les coûts de certification qui pèsent sur les petits éditeurs et à accélérer la mise sur le marché d'offres de cloud de confiance, répondant notamment aux besoins des administrations publiques. Au total 48 sociétés ont ce label.
Ces initiatives sont complétées par le projet important d'intérêt européen commun ou "Piiec Cloud" lancé en décembre 2023 avec l'appui de l’Allemagne. Le programme est doté de 2,6 milliards d'euros pour financer 19 projets d'infrastructures et technologies cloud.