Sports - Le coeur du cyclisme français bat désormais à Saint-Quentin-en-Yvelines
La région parisienne dispose enfin d'une piste cycliste couverte au format olympique. Avec son anneau en bois de 250 mètres, le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), livré le 19 décembre, sera dorénavant l'outil de travail des pistards français. Au-delà de cet équipement emblématique, le nouveau site abrite aussi le centre national du cyclisme, qui comprend une piste de BMX olympique et le siège de la Fédération française de cyclisme (FFC).
Le projet, porté par la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (Casgy), avait été imaginé dans le cadre de la candidature malheureuse de Paris aux Jeux olympiques 2012. "Mais on avait dit qu'on ferait cet équipement, quel que soit le résultat", a déclaré Robert Cadalbert, président de la Casgy.
L'équipement a fait l'objet d'un partenariat public-privé impliquant les collectivités, Vélopolis (société d'exploitation pour trente ans) et la FFC. Le coût de construction, estimé à 74 millions d’euros, est pris en charge par des subventions publiques – Etat, région, département et Casgy versant 13,36 millions d’euros chacun pour un total de 53.45 millions – ainsi que par des recettes foncières de la vente de terrains (16 millions), des recettes foncières d'opérations d’aménagement ultérieures (4 millions) et l’achat sur trente ans de son siège par la FFC (5 millions). L’exploitation du vélodrome sera équilibrée par les recettes liées à l’utilisation alternative de l’équipement (salons, événements sportifs, utilisations quotidiennes sport loisirs...) et par la refacturation du coût de l’utilisation pour le sport de haut niveau à la FFC.
Jean Damien Lesay
Le Futuroscope attend les championnats de France de cyclisme… et ses retombées économiques
La Fédération française de cyclisme (FFC) a annoncé le 19 décembre qu'elle avait attribué au Futuroscope l'organisation des championnats de France de cyclisme sur route 2014, dont les épreuves se dérouleront du 26 au 29 juin prochains.
Le budget prévisionnel de l’opération s’élève à 566.000 euros. Il devrait être réparti de la façon suivante : conseil général de la Vienne : 200.000 euros ; Grand Poitiers : 120.000 euros ; région Poitou-Charentes : 120.000 euros ; parc du Futuroscope : 50.000 euros ; partenaires privés : 76.000 euros.
Selon la FFC, les dépenses liées à l’organisation de la compétition sportive et celles liées à l’accueil de l’événement (130 journalistes accrédités, 60 techniciens TV, 60 à 80.000 spectateurs attendus) devraient générer entre 1,5 million et 1,8 million d'euros de chiffre d’affaires sur le territoire, soit trois euros pour un euro investi. Quant à la valorisation en termes d'image par la couverture médiatique de l'événement, elle est évaluée à 1,5 million d'euros.
