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Competitivité des territoires - L'attractivité des villes moyennes passée au crible

Montpellier, Rennes et Orléans sont les villes moyennes les plus attractives. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par l'association "Population et avenir" pour le compte de la Diact. Ce panorama de "l'attractivité des métropoles moyennes" s'intéresse aux villes comprenant entre 200.000 et 400.000 habitants et qui ont une fonction régionale. Sept villes françaises répondent à ces deux critères : Montpellier, Rennes, Orléans, Clermont-Ferrand, Caen, Metz et Dijon. Sur l'ensemble des indicateurs étudiés (démographie, emploi, etc.), Montpellier, Orléans et Rennes se détachent assez nettement. En termes démographiques, entre 1975 et 1999, elles ont vu leur population augmenter de plus de 15%, soit 4 points de plus que la moyenne nationale. L'emploi y a progressé trois fois plus vite qu'ailleurs. A l'opposé Clermont et Metz, capitales de régions en déclin démographique, ont toutes les deux vu leur population stagner.
Montpellier obtient la première place de ce palmarès inédit. "La principale force de Montpellier est d'être devenue une technopole à l'instar de Grenoble ou Toulouse", note l'étude. La capitale languedocienne dispose en effet de plusieurs parcs technologiques : médecine, recherche pharmaceutique et nouvelles technologies. Elle s'appuie sur une place prépondérante de l'enseignement supérieur avec 65.000 étudiants, soit plus du double de ses principales concurrentes. Autre atout de taille : les transports, avec l'autoroute vers l'Espagne, le TGV, et le plus gros trafic aéroportuaire des métropoles moyennes. En revanche, l'étude pointe la faiblesse de son secteur industriel.

M.T.

 

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