Ressources humaines - L'absentéisme lié à la santé des agents est resté stable entre 2003 et 2005

Les arrêts de travail pour raison de santé ont représenté en 2005 dans les collectivités territoriales une perte de temps de travail de 7,9% par rapport au total des heures travaillées. C'est le principal résultat d'une étude de Dexia Sofcap, filiale du groupe bancaire spécialisée dans la protection sociale. Ce temps perdu équivaut à l'absence durant toute l'année de quatre agents dans une commune employant 50 agents titulaires.
Selon l'étude, le taux d'absentéisme lié à la santé est quasi-stable dans les collectivités depuis 2002, après avoir progressé de 30% depuis 1998. Les maladies ordinaires constituent la première cause d'absence des agents (42% de l'absentéisme total), devant les arrêts en longue maladie / longue durée (35%). Enfin, les accidents de service et la maternité participent respectivement chacun à hauteur de 11% de l'absentéisme global. Les arrêts de travail de moins de sept jours sont les plus nombreux: ils représentent 65% du total des arrêts. Mais lorsqu'ils sont rapportés au nombre de jours d'arrêt, leur impact est plus faible (seulement 17%). A l'inverse, les arrêts de plus de trois mois ne représentent pas plus de 4% des arrêts en 2005, mais ils concentrent à eux seuls près de 40% du nombre total de jours d'absence.
Les absences dépendent notamment de l'âge et de la filière des agents. Quelle que soit la nature de l'arrêt (sauf maternité), l'âge constitue un facteur d'accroissement de l'absentéisme pour raison de santé parmi les agents territoriaux. En outre, il existe un véritable effet "filière" sur la cause des arrêts. Etant plus exposés aux accidents de travail, les agents de la filière technique sont plus souvent en arrêt de travail. Les accidents de service interviennent dans 15% de leurs arrêts, contre seulement 7% pour les agents de la filière administrative.
 

T.B. / Projets publics